Le mois de mars 2024 restera gravé dans les annales météorologiques de Tunis comme un mois où les extrêmes climatiques ont pris le dessus.
Les habitants de la capitale tunisienne ont été témoins d’une vague de chaleur inhabituelle et d’une sécheresse préoccupante pour la saison.
Un soleil de plomb en fin d’hiver
Ce 31 mars, les données climatiques révèlent une température maximale de 28°C, éclipsant de 10°C la moyenne saisonnière qui se situe généralement entre 10 et 21°C. Un pic qui place la journée bien au-dessus de la température maximale moyenne de 18°C habituellement enregistrée à cette période de l’année.
Cette hausse conséquente de la température soulève des questions quant à son impact sur les écosystèmes locaux et les ressources en eau déjà sous pression.
Les précipitations en chute libre
Parallèlement, les précipitations du mois de mars ont drastiquement chuté, affichant un déficit inquiétant de 39 mm par rapport à la moyenne mensuelle de 56 mm. Le cumul de pluie n’a atteint que 17 mm, accentuant les inquiétudes quant à la sécheresse qui menace déjà la région.
Ce faible niveau d’eau pourrait avoir des conséquences sur l’agriculture et la disponibilité des ressources en eau potable.
Répercussions et appels à la vigilance
La combinaison de ces températures élevées et de la pénurie de pluie appelle à une vigilance accrue de la part des autorités et des citoyens.
Des mesures d’économie d’eau et des plans de gestion des vagues de chaleur pourraient devoir être mis en place si cette tendance se poursuit.
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