L’Unité nationale de recherche dans les crimes de terrorisme et les crimes organisés a débusqué, grâce à des informations dignes de foi, un gros trafic d’organes avec des ramifications à l’étranger. Le réseau opérait sur Facebook pour organiser ce sinistre business entre des vendeurs et des acquéreurs, et les sommes en jeu sont énormes, rapporte Mosaïque FM ce samedi 28 octobre.
Les enquêteurs et le ministère public ont mutualisé leurs efforts pour repérer l’un des cerveaux de la bande, qui faisait la liaison entre des trafiquants tunisiens et un étranger en charge de mener les négociations sur les tarifs et le montant des commissions. Suite aux investigations les policiers, avec l’aval des autorités judiciaires, sont parvenus à coincer trois membres présumés du groupe. Ils ont reconnu les faits…
Ils ont avoué avoir approché des Tunisiens qui souhaitaient commercialiser leurs organes transplantables ; ils passaient par des sites et réseaux sociaux, avec des intermédiaires en Tunisie et ailleurs. Les malheureux sont envoyés à l’étranger pour subir les analyses et examens médicaux requis, avant de marchander autour des prix fixés en fonction de l’importance de l’organe.
Les enquêtes se poursuivent au sein de l’Unité. D’autres arrestations ne sont pas à écarter…
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