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Un Trump très fort face à Macron et Scholz qui ont tout perdu : l’Américain les écrasera et l’UE avec…

Un Trump très fort face à Macron et Scholz qui ont tout perdu : l’Américain les écrasera et l’UE avec…

 

On vous disait en avril 2023 que ça chaufferait pour le président français Emmanuel Macron si son homologue américain retrouve le chemin de la Maison Blanche, on y est. La victoire du républicain à la présidentielle du 5 novembre a été nette et sans bavure, à un niveau que personne n’imaginait. Et d’ailleurs avant même la proclamation officielle des résultats le monde entier a commencé à féliciter. Parmi les premiers à congratuler chaleureusement il y avait Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz. Ils se battent pour être au premier rang des laudateurs du nouveau Champion américain pour de bonnes raisons…

2 choses que Trump ne pardonnera pas à Macron

Ça n’a jamais été le grand amour entre le chef de l’Etat français et Trump, d’ailleurs la froideur des gestes lors de leurs rares rencontres l’illustre parfaitement, rien à voir avec Joe et Jill Biden. Pourquoi me direz-vous ? D’abord parce que Macron se veut le Champion d’une Europe que Trump connait mal, qu’il déteste cordialement – souvent à tort – parce que le Vieux continent profiterait trop des largesses des Américains, sans rien ou pas grand-chose en retour. Une accusation qu’il couple avec le fait que les Européens ne payent pas suffisamment pour leur Défense, se contentant du parapluie américain, l’OTAN pour faire simple.

L’autre raison ce sont les infidélités et l’ingratitude prêtées au président français. Trump ne lui pardonnera jamais sa virée en Chine en avril 2023 pour aller pactiser avec l’ennemi numéro 1 de Washington – ce n’est pas la Russie -, Xi Jinping. Le chancelier allemand aussi fait des infidélités à la Maison Blanche, lui aussi court vers Pékin pour y défendre ses intérêts, encore plus gros que ceux de Paris, mais Scholz on lui pardonne…

D’abord parce qu’il est sous l’aile des Américains, en vertu de leur alliance de l’après-guerre (d’ailleurs les Américains y ont une imposante base militaire). Ensuite parce que Berlin a décidé de dépenser des centaines de milliards d’euros pour s’armer et il achètera américain.

Alors que “le petit Macron a l’outrecuidance” – ça c’est ce que pense Trump – de miser sur les propres ressources de la France (c’est la seule puissance militaire de l’Union européenne, une puissance nucléaire), et en plus il a la prétention de monter une Défense européenne. Trop de bravade pour le président américain, lui tout ce qu’il voit c’est la faiblesse chronique de l’Europe et le fait que les USA l’ait sauvée durant les 2 guerres mondiales. Les Américains au sommet, tous les autres – y compris les Européens – en bas, c’est la doctrine du trublion républicain.

Les géants européens se sont disloqués…

La lecture de la conjoncture en Europe et dans le monde donne à Trump des raisons de nourrir cette approche simpliste. Commençons d’abord par les poids lourds de l’UE, la France et l’Allemagne. Leurs chefs, Macron et Scholz, ont perdu leurs majorités pour gouverner. Le premier l’a perdue après des législatives anticipées que son propre camp ne lui pardonnera jamais ; le second vient de la perdre après un divorce avec les membres de sa coalition, qui maintenant le poussent à la démission.

Que peuvent faire ces géants européens malades face à Trump, lui qui a été élu triomphalement et aura les coudées franches (majorité au Sénat et au Congrès) pour gouverner à sa guise ? De toute évidence Washington écrasera Paris et Berlin réunis. Le gap entre l’Europe et l’outre-Atlantique est géopolitique mais il est aussi économique, commercial et financier. La puissance américaine fera parler la poudre, à n’en pas douter, face à une France en crise, c’est presque pire en Allemagne.

Quand le président Trump était venu à Paris en 2018 les diplomates et intellectuels français se gaussaient discrètement de l’inculture et de la grossièreté affligeantes du républicain, il ne savait rien sur rien. Mais les électeurs américains ne l’ont pas plébiscité pour ça, d’ailleurs ils ne le font jamais pour ces raisons-là, autrement Hillary Clinton aurait été choisie en 2016. S’ils ont élu Trump c’est parce qu’il a su imprimer dans les têtes qu’il est le seul à pouvoir faire le job, dans ce monde tourmenté : Défendre les intérêts supérieurs des Américains, contre vents et marées.

Après sa victoire le républicain a réitéré son engagement d’imposer au monde la primauté du bien-être de ses concitoyens, certains n’y croient absolument pas et fuient le pays, parfois en coupant définitivement tout lien. Mais la grande majorité des Américains croient en leur président. Ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi. Cette confiance absolue en Trump, avec des relents de foi religieuse, est la pire chose qui pouvait arriver aux Européens.

Le ver hongrois – l’ami de Poutine et Trump – est dans le fruit européen

Macron a déclaré ce 7 novembre à Budapest (Hongrie) que les Européens ne doivent plus “déléguer pour l’éternité” leur sécurité aux Américains et doivent “défendre” leurs “intérêts” face aux États-Unis et à la Chine. Mais avec quoi et avec qui le président français défendra l’UE ? Il a fait ce qu’il a pu pour monter une vraie puissance européenne protéiforme quand il occupait la présidence du Conseil, mais il s’est cassé les dents sur la faiblesse congénitale de l’Union, avec ses votes à l’unanimité des 27 Etats-membres et autres croche-pattes qu’ils se font.

Face à Trump que peut faire une Europe désunie, discordante, sous-armée, incapable de stopper une guerre – en Ukraine – sur son sol et qui attend encore le sauvetage américain, comme en 1918 et 1945 ? Et puis le ver est déjà dans le fruit, je parle de la Hongrie, l’amie de la Russie et de Trump, la seule amie que le républicain revendique en Europe, tous les autres sont ses adversaires voire ses ennemis…

Ce cheval de Troie qu’est le Premier ministre hongrois Viktor Orban bloque tout versement à Kiev – 50 milliards d’euros – pour l’aider à se sortir des griffes de Vladimir Poutine. Désormais il roulera aussi pour les USA et d’ailleurs il ne s’en cachait pas avant l’élection américaine. L’enfer commence ici et maintenant pour Macron et Scholz.

 

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