Economie

Une étude sur l’utilisation des prêts au Maroc et en Tunisie : ça décoiffe

Partager

Que fait le Maroc avec l’argent qu’il emprunte aux institutions internationales, notamment le Fonds monétaire arabe (FMA) et le Fonds monétaire international (FMI) ? Et bien à en croire l’audit du FMA, les programmes d’ajustement structurel fonctionnent très bien au Maroc…

L’institution internationale a passé à la loupe l’utilisation des prêts dans quatre pays de la région –  la Jordanie, la Tunisie, le Maroc et l’Egypte. Ils ont mesuré les changements opérés par ces fonds dans la conjoncture économique en partant des données avant le coup de main étranger. Leur conclusion : «Au Maroc, le programme de facilitation de l’ajustement structurel dans le secteur des finances publiques, avec l’appui du Fonds monétaire arabe, a entraîné une diminution du déficit budgétaire pendant et après la mise en œuvre du programme», indique cette étude.

«En parallèle, le programme de ligne de précaution et de liquidité du FMI a permis au Royaume de réduire à la fois son déficit budgétaire et le déficit de son compte courant», rapporte Aujourd’hui Le Maroc ce mardi 19 juillet…

D’après le rapport du FMA, le déficit budgétaire du Maroc est passé de 6,8 milliards de dirhams à 5,2 milliards de dirhams durant l’application du dispositif LPL ; il s’est même replié jusqu’à 4,1 milliards de dirhams après l’expiration du programme. Au sujet du déficit courant, de 8 milliards de dollars américains il est passé à 4,2 milliards de dollars durant le déploiement du programme LPL…

«Le Maroc a conclu quatre accords successifs avec le FMI pour bénéficier du programme de ligne de précaution et de liquidité, et ce depuis 2012. Le dernier accord conclu avec le Fonds monétaire international remonte à 2018 et s’est étendu jusqu’à fin 2020», souligne le FMA dans son document. Il ajoute : «le Maroc a retiré les ressources disponibles dans le cadre de cet accord pour faire face au choc de la crise sanitaire».

 

 

 

 

Laissez un commentaire