Selon les résultats d’une enquête de l’UE sur la violence fondée sur le genre, menée de 2020 à 2024, un tiers des femmes de l’UE ont subi des violences chez elles, au travail ou dans l’espace public. Comparativement aux femmes plus âgées, les jeunes femmes déclarent avoir subi des niveaux plus élevés de harcèlement sexuel au travail et d’autres formes de violence.
Toutefois, les violences à l’égard des femmes restent souvent invisibles car seulement une femme sur quatre en fait le signalement aux autorités (à savoir la police ou les services sociaux, de santé ou d’aide).
L’enquête a été menée par Eurostat (l’office statistique de l’UE), l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) et l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes (EIGE). Il ressort des résultats de la même enquête que:
Une femme sur six dans l’UE a subi, à l’âge adulte, des violences sexuelles, y compris le viol.
Pour de nombreuses femmes, le domicile n’est pas toujours un lieu sûr ; en effet, une femme sur cinq a été victime de violences physiques ou sexuelles de la part de son partenaire, d’un membre de sa famille ou d’un autre membre de son foyer.
Une femme sur trois a été victime de harcèlement sexuel au travail. Cette prévalence est plus élevée chez les jeunes femmes, dont deux sur cinq indiquent avoir été victimes de harcèlement sexuel sur le lieu de travail.
Même si la majorité de femmes ayant subi des violences en ont parlé à une personne proche, seule une sur cinq a contacté un prestataire de soins de santé ou de services sociaux, et seule une sur huit a signalé l’incident à la police.
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