L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a dévoilé ce lundi 18 juillet devant la presse les conclusions de son étude intitulée “Guide d’orientation des universités publiques”. D’après cette enquête réalisée auprès de 1 326 titulaires d’un diplôme de troisième cycle, 71% d’entre eux n’ont idée en tête : Larguer les amarres pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs…
L’ingénieur en statistiques et analyse de l’information à l’IACE, Mohammed Nejib ben Saad, a ajouté qu’en dépit de l’appel du large, l’écrasante majorité des sondés – 89% – optent pour l’émigration régulière ; 15% ne s’embarrassent pas de ces considérations, l’essentiel étant de mettre les voiles.
Autre indication : 89% des diplômes interrogés partiraient volontiers pour trouver un emploi à l’étranger.
A noter que l’étude a été menée sur un échantillon de 1 326 diplômés, entre 2015 et 2021, dans les 24 gouvernorats du pays…
Enfin sachez que les femmes cèdent plus aux sirènes de l’étranger – 67% -, contrairement aux idées reçues confortées par le taux très élevé des hommes dans les vagues de migrants qui déferlent sur les côtes européennes…
Voilà, les politiques savent ce qui leur reste à faire : Trouver le moyen de retenir tous ces cerveaux dont la formation a coûté très cher aux caisses publiques. Un pays ne peut pas bâtir son avenir sans ses compétences, ses talents. Mais pour qu’ils aient envie de rester il leur faut des débouchés. Force est de reconnaître qu’en la matière la Tunisie ne brille pas, surtout depuis la dite Révolution…
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