Des médias israéliens ont annoncé ce samedi la mort de neuf personnes et des dizaines de blessés suite à la chute d’un missile lancé depuis le Liban sur le plateau du Golan syrien occupé.
La chaîne israélienne 12 a rapporté que neuf adolescents israéliens ont été tués lorsque le missile a frappé la ville de Majdal Shams dans le Golan.
Bilan des victimes et intervention des secours
Le service d’ambulance israélien a déclaré que 30 personnes ont été blessées dans l’attaque, dont sept dans un état critique.
La situation a été décrite comme “extrêmement désastreuse” par le journal Yedioth Ahronoth. Des images diffusées sur Telegram par des pages d’information israéliennes montrent des membres de la police et des secouristes israéliens présents sur le site de l’attaque.
Mesures de sécurité accrues
Le site d’information israélien Walla a indiqué que des avions et des hélicoptères remplissaient le ciel du nord du pays, et que les habitants du Golan ont été priés de rester dans des zones protégées.
L’armée israélienne a déclaré qu’une attaque de drone en provenance du sud du Liban avait également blessé onze personnes, dont cinq grièvement, dans le nord du Golan.
Réponse des autorités israéliennes
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a été informé des détails de l’incident alors qu’il était à Washington et mène actuellement des consultations de sécurité à distance.
Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a également mené des discussions avec les chefs de l’armée après les attaques dans le Galilée et le Golan.
Démenti du Hezbollah
En réponse aux accusations israéliennes, le Hezbollah a fermement nié toute implication dans l’attaque de Majdal Shams. Le mouvement a déclaré : “Nous nions catégoriquement les allégations concernant notre implication dans l’attaque contre Majdal Shams.” Ce démenti ajoute une couche de complexité à la situation, alors que les tensions restent élevées entre Israël et le Liban.
Conséquences et perspectives
Cette attaque marque une escalade significative des tensions dans la région, augmentant les inquiétudes concernant la sécurité des civils et la stabilité à la frontière israélo-libanaise.
L’attaque de ce samedi souligne la vulnérabilité continue de la région aux attaques transfrontalières et le besoin urgent de solutions justes pour la Palestine .
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