Au dixième jour de la guerre entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump a annoncé que les forces armées des États-Unis ont mené avec succès une opération de grande envergure visant trois installations nucléaires majeures en Iran : Fordo, Natanz et Ispahan. Lors d’un point de presse, il a qualifié cette attaque de « moment historique pour les États-Unis, Israël et le monde », soulignant que « le site nucléaire de Fordo n’existe plus ».
Selon Trump, plusieurs bombardiers furtifs B-2 ont décollé de la base de Whiteman dans le Missouri avant de traverser le Pacifique pour larguer une cargaison complète de bombes sur Fordo. Il a précisé que toutes les unités sont désormais hors de l’espace aérien iranien, réaffirmant la puissance unique de l’armée américaine. Fox News a de son côté rapporté que deux bombes ont ciblé spécifiquement les entrées du site de Fordo.
Coordination américano-israélienne et réaction du Congrès
Le média Axios indique que l’administration Trump a préalablement informé Israël de la frappe. L’attaque aurait également été signalée aux présidents des deux chambres du Congrès américain, selon la chaîne NBC.
Les propos de Trump interviennent à la suite d’une réunion urgente du Conseil national de sécurité dans la salle de crise de la Maison-Blanche. Des sources du Pentagone ont confié au New York Times que plusieurs bombardiers B-2 ont été mobilisés pour la destruction des installations iraniennes, en particulier le complexe souterrain de Fordo, dont la protection nécessiterait l’usage de bombes GBU-57 de 30 000 livres.
Vers une escalade incontrôlable ?
L’intervention directe des États-Unis marque un tournant majeur dans la guerre Israël-Iran.
Si Washington espère imposer la paix par la force, mais avec le risque d’une déflagration beaucoup plus vaste.
À mesure que les acteurs s’impliquent, l’équilibre du Moyen-Orient semble de plus en plus fragile.
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