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USA : Le médicament contre l’obésité que le monde attendait, et il est très léger

USA : Le médicament contre l’obésité que le monde attendait, et il est très léger

Les conclusions du dernier essai clinique du groupe pharmaceutique américain Eli Lilly, publiées ce jeudi 27 avril, vont intéresser le monde entier : la molécule tirzepatide, validée aux USA pour le traitement du diabète uniquement, est aussi diablement efficace pour la perte de poids. Si les résultats sont certifiés par les autorités locales, cela débouchera prochainement sur un médicament autorisé par l’Agence américaine des médicaments (FDA) pour les cas d’obésité…

A noter que cette étude, tout ce qu’il y a de plus sérieux, a passé à la loupe un peu plus de 900 participants en surpoids ou obèses et affectés par le diabète de type 2, le plus répandu dans le monde. Le médicament s’administre une fois par semaine, avec une injection, ce qui en fait un traitement très supportable

Les individus ayant reçu le plus de doses ont perdu en moyenne 15,6 kilos  – baisse de masse corporelle de 15,7% – sur à peu près un an et demi – 72 semaines. Toutefois des effets secondaires ont été signalés, principalement des troubles gastro-intestinaux (nausée, diarrhée, vomissements…).

Après ses test concluants, Eli Lilly va boucler sa demande d’autorisation pour les patients obèses ou en surpoids “dans les prochaines semaines“, et “s’attend à une action réglementaire dès la fin 2023“, rapporte BFMTV.

A souligner qu’un premier essai clinique avait ciblé des personnes obèses ou en surpoids mais pas diabétiques. Ses résultats, qui étaient sortis en juin 2021 dans une revue scientifique, avaient été encore plus spectaculaires avec une perte de poids de près de 21%. C’est dire le gros potentiel de cette molécule…

La tirzepatide se comporte exactement comme une hormone gastro-intestinale (GLP-1) qui déclenche des récepteurs dans le cerveau permettant de réguler l’appétit. Elle est déjà sur le marché depuis une autorisation de la FDA en mai 2022, sous l’appellation Mounjaro,  mais elle est dédiée aux diabètes de type 2, même si des médecins américains le prescrivaient déjà en douce aux personnes en surpoids.

Dans un pays où près de 40% des adultes sont obèses les retombées financières sont colossales. D’après Morgan Stanley, le marché mondial des thérapies contre l’obésité pourrait monter à 54 milliards de dollars d’ici 2030.

 

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