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USA : Pendant ce temps Trump assiste au combat du GOAT du MMA, les démocrates et ceux qui fuient le pays sont avertis…

USA : Pendant ce temps Trump assiste au combat du GOAT du MMA, les démocrates et ceux qui fuient le pays sont avertis…

Le président américain nouvellement élu, Donald Trump, qui ne fait rien comme les autres – et ça lui plait beaucoup -, a encore créé la stupeur en se rendant à un combat de MMA (Mixed Martial Art), un sport qui en révulse plus d’un par sa brutalité et sa violence, mais pas le républicain. Le futur 47e président des États-Unis d’Amérique n’est pas allé voir n’importe qui, il est allé regarder Jon Jones, le champion du monde des Lourds de l’UFC…

Pour beaucoup de fans ce colosse est le GOAT (le Greatest of All Time, NDLR) de sa discipline. En allant le voir l’homme le plus puissant de la planète cherchait sans doute un peu d’inspiration pour ses prochains combats. La venue de cet invité très spécial a fait sensation dans le chaudron du Madison Square Garden. Trump n’était pas seul, il était en compagnie de son fils Eric Trump, de son éminence grise Elon Musk – ils ne se quittent plus ! -, de Robert Kennedy Junior (un transfuge démocrate anti-vaccin que Trump a eu la «brillante idée» de nommer au ministère de la Santé), Tulsi Gabbard, Vivek Ramaswamy (qui codirige avec Musk le ministère de l’Efficacité gouvernementale), le chef de la Chambre des représentants, Mike Johnson, etc.

Trump s’est régalé, même les scènes les plus sanglantes dans la cage ne l’ont pas fait tiquer, bien au contraire. Ses adversaires démocrates et tous les autres sont avertis : le président a le cœur bien accroché et il adore la castagne. Le président de l’UFC Dana White et l’incontournable Joe Rogan ont multiplié les honneurs pour accueillir comme il se doit le républicain, ils ont même diffusé un long clip post-campagne à la gloire du futur occupant de la Maison Blanche. Ce dernier voulait passer un message, il est certainement arrivé à bon port.

Son adversaire malheureuse à la présidentielle, Kamala Harris, avait ses stars de la NBA bien propres sur elles – LeBron James et Stephen Curry surtout – (le moins qu’on puisse dire est que ça n’a pas réussi au camp démocrate), Trump lui assume ses accointances avec ces professionnels de la bagarre qui terrifient les femmes et les enfants. Jon Jones, pour qui la visite du républicain, de Musk et compagnie est «un immense honneur», a pulvérisé son adversaire dès le troisième round. KO. Après ça«Bones» a imité le fameux pas de danse du politicien.

Ce déplacement était très politique. À tous ceux que son retour fracassant terrorise, à tous ceux qui crient après ses nominations qui n’obéissent à aucune logique à part l’allégeance, à tous ceux qui réservent leurs billets pour fuir le pays et à tous ceux qui rêvent de le voir dans la case prison en 2028,  Trump leur dit qu’il n’a nullement l’intention de réduire la voilure, bien au contraire il foncera dans le tas. Et ceux qui seront écrasés prouveront par là-même qu’ils n’ont pas leur place dans l’Amérique de Trump. C’est dangereux, pour lui et pour la stabilité des USA, mais ses électeurs le savaient.

 

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