Les manifestations pro-palestiniennes ont repris à l’Université de Columbia lors du premier jour du semestre, marquant la continuité d’un mouvement de protestation commencé l’année dernière en réponse à la guerre sur Gaza.
Devant les portes de l’université, un groupe d’étudiants s’est rassemblé pour dénoncer les actions israéliennes et appeler à un boycott académique et économique d’Israël.
Appels au boycott et solidarité avec Gaza
Les manifestants ont demandé à la communauté universitaire de Columbia de boycotter la première journée de cours en signe de solidarité avec les universités de Gaza, victimes de destructions massives.
Mahmoud Khalil, étudiant en études supérieures et représentant des protestataires lors des négociations avec l’administration de Columbia, a déclaré : “Tant que l’université continuera à investir et profiter du régime d’apartheid israélien, nous poursuivrons la résistance, non seulement par des manifestations, mais par tous les moyens possibles.”
Une présidence fragilisée par les protestations
Les manifestations ont eu un impact considérable sur la direction de l’université. En août dernier, la présidente de Columbia, Nemat Shafik, a démissionné après plusieurs mois de pressions et de protestations étudiantes contre la guerre israélienne et en soutien à Gaza.
Son successeur intérimaire, Katrina Armstrong, a entamé des séances d’écoute avec les étudiants pour apaiser les tensions et a publié un rapport sur l’antisémitisme sur le campus, tout en promulguant de nouvelles directives pour encadrer les manifestations.
Les manifestants intensifient leur mouvement
Malgré ces efforts, les organisateurs des protestations n’ont pas ralenti leurs actions, prévoyant même d’installer des camps de protestation au sein de l’université si celle-ci ne rompt pas ses liens avec les entreprises impliquées en Israël. En avril dernier, les manifestations avaient atteint leur point culminant avec un sit-in de grande ampleur à Columbia, demandant à l’université de cesser toute collaboration académique avec les institutions israéliennes et de désinvestir des entreprises soutenant l’occupation palestinienne.
Une vague de soutien mondial pour Gaza
Les manifestations de Columbia ont trouvé écho dans de nombreuses autres universités américaines, telles qu’Harvard, l’Université George Washington, New York, Yale, et le MIT, où des protestations similaires ont eu lieu, souvent réprimées par la police avec l’arrestation de plusieurs étudiants.
Le mouvement s’est également étendu à des universités en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Canada et même en Inde, où les étudiants ont exprimé leur soutien à leurs homologues américains et leurs revendications contre la guerre sur Gaza.
Le coût humain de la guerre sur Gaza
Le conflit, soutenu militairement par les États-Unis, a causé la mort de plus de 135 000 personnes à Gaza, dont une majorité d’enfants et de femmes, avec plus de 10 000 disparus. La guerre a également plongé la région dans un état de destruction massive, provoquant une famine dévastatrice qui continue de frapper durement la population locale.
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