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USA : Trump évoque un troisième mandat et dit vouloir affronter Obama en 2028 !

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L’ancien président américain Donald Trump a une nouvelle fois semé le trouble sur ses ambitions politiques futures en déclarant, lundi 31 mars, qu’il « aimerait » se retrouver face à Barack Obama dans une hypothétique élection présidentielle en 2028.

Une déclaration provocatrice alors même que la Constitution américaine interdit formellement un troisième mandat présidentiel.

Interrogé par la chaîne NBC News sur cette possibilité, Trump a affirmé :

« Les Gars, j’adorerais ça — ce serait un bon duel. »

Une remarque lancée avec le style qui lui est propre, entre provocation et insinuation politique.

Une déclaration qui alimente les spéculations

Dimanche, dans une autre interview accordée à la journaliste Kristen Welker sur NBC, l’ex-président a laissé planer le doute :

« Je ne plaisante pas. Des gens me demandent de me représenter, il y a toute une discussion sur un troisième mandat. Je ne sais pas, je ne me suis jamais penché sur la question. »

« Certains disent qu’il y aurait un moyen. Mais je ne sais pas. »

Plus tard, à bord d’Air Force One, Trump a précisé aux journalistes :

« Je ne veux pas parler d’un troisième mandat maintenant… De toute façon, on a encore beaucoup de temps. »

Un flou calculé sur le respect de la Constitution

Selon le 22e amendement de la Constitution américaine, adopté en 1951, aucun président ne peut être élu plus de deux fois. Ce cadre juridique n’a jamais été sérieusement contesté par un ancien président, et l’évoquer publiquement reste hautement symbolique, voire polémique.

La simple idée de voir Trump, déjà candidat pour 2024, envisager ou laisser croire à une extension de sa carrière présidentielle, fait écho aux inquiétudes récurrentes de ses opposants sur sa conception du pouvoir.

Des annonces économiques en parallèle

Dans le même temps, Trump a confirmé que de nouveaux droits de douane de 25 % sur les véhicules importés entreront en vigueur ce mercredi. Ces taxes, critiquées par les économistes pour leur potentiel effet inflationniste, visent à encourager la production industrielle sur le sol américain.

« Les constructeurs vont gagner beaucoup d’argent », a affirmé Trump dimanche, en vantant ces mesures protectionnistes censées « pousser à construire aux États-Unis ».

Une stratégie médiatique rodée

Habitué à l’ambiguïté stratégique, Donald Trump semble continuer à utiliser les déclarations chocs comme levier de mobilisation politique et de visibilité médiatique. L’idée d’un face-à-face fictif avec Barack Obama — pourtant inéligible depuis 2016 — entretient une forme de rivalité symbolique avec une figure démocrate très populaire, et sert à renforcer son propre statut auprès de sa base électorale.

Reste que cette nouvelle sortie, à moins d’un an de la présidentielle de 2024, alimente à la fois l’attention médiatique et la polémique constitutionnelle, dans un climat politique américain toujours polarisé.

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