Economie

USA – Trump signe un décret mettant fin au télétravail dans l’administration américaine

USA – Trump signe un décret mettant fin au télétravail dans l’administration américaine

Donald Trump, nouvellement investi président des États-Unis, a frappé fort avec l’un de ses premiers décrets : l’interdiction immédiate du télétravail pour tous les agents fédéraux.

Une décision qui reflète sa position ferme contre le travail à distance, en écho aux déclarations du milliardaire Elon Musk.

Retour obligatoire au bureau

Le décret, signé devant des milliers de partisans réunis à Washington, impose aux fonctionnaires fédéraux de reprendre leur poste en présentiel dès maintenant. “Les chefs de départements et agences (…) doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux dispositions organisant le télétravail”, précise la Maison Blanche dans un communiqué.

Cependant, des dérogations pourront être accordées au cas par cas, à condition qu’elles respectent le cadre légal en vigueur.

L’influence d’Elon Musk

Donald Trump rejoint ainsi Elon Musk, fervent opposant au télétravail, qui avait déclaré : “Le télétravail n’est plus admissible, les employés doivent passer un minimum de 40 heures par semaine au bureau”.

En tant que patron de Tesla, Musk avait instauré cette règle avec fermeté et suggéré qu’un retour au bureau pourrait entraîner une réduction naturelle des effectifs, un point de vue qu’il a défendu dans son rôle consultatif auprès du gouvernement Trump.

Une tendance américaine contre le télétravail

Cette décision s’inscrit dans une tendance générale observée aux États-Unis. Des entreprises comme Amazon et JPMorgan ont également exigé un retour à plein temps de leurs employés au bureau.

En 2024, environ un tiers des entreprises américaines exigeaient déjà une présence à 100 %, selon le “Flex Index”.

Cependant, cette mesure suscite une forte opposition. Plus de 90 % des salariés d’Amazon, par exemple, se disent mécontents du retour obligatoire au bureau. “C’est un signal de méfiance implicite envers les employés”, critique Curtis Sparrer, pionnier du télétravail.

Une décision lourde de conséquences

Si cette décision ravit certains patrons, elle risque d’aggraver la tension avec les salariés et d’influencer les choix professionnels de nombreux Américains. Pour beaucoup, le télétravail représentait une avancée majeure vers un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Le débat autour du télétravail, relancé par Donald Trump, semble donc loin d’être clos aux États-Unis.

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