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USA : Un mensonge d’État, Biden relance “le mur de la honte”

USA : Un mensonge d’État, Biden relance “le mur de la honte”

Durant sa campagne, rappelle The Economist, Joe Biden avait promis qu’en tant que président il ne construirait ‘pas un mètre de plus’ de mur frontalier. Pourtant, compte tenu du nombre record de migrants à la frontière des États-Unis avec le Mexique, il a discrètement fait marche arrière en acceptant de boucher des interstices restés béants lorsqu’il avait stoppé net la construction du mur, le jour de son investiture”.

Bien entendu le président américain ne l’a pas crié sur les toits de crainte de “se mettre à dos des électeurs qui associent le mur frontalier à Donald Trump”, ajoute le magazine britannique cité par Courrier international.

Ce qui n’a pas empêché Mark Kelly, sénateur démocrate de l’Arizona et candidat à sa réélection, de s’en féliciter. Kelly s’attribue le mérite d’avoir ‘poussé le gouvernement Biden à fermer des brèches dans la barrière’ qui court le long de la frontière entre l’Arizona et le Mexique”, a-t-on appris.

Ce candidat “sait que l’image de faiblesse que renvoient les démocrates lorsqu’il s’agit de sécuriser la frontière pourrait lui coûter des voix”, alors c’est tout vu : il verse sans la moindre hésitation dans le “trumpisme”. On est à quelques encablures des élections de mi-mandat, en novembre prochain et les places son chères. Faire le bonheur des électeurs excédés par la migration illégale à la frontière sud – ils viennent principalement de Cuba, du Venezuela ou du Nicaragua – ça vaut bien quelques petits arrangements avec la bienséance ou la morale.

A noter qu’à la mi-septembre The Intercept avait ébruité le redémarrage du fameux chantier de l’ex-président sur lequel les Démocrates ont déversé leur fiel, copieusement. Le site de gauche avait repris les confidences d’un responsable d’une ONG de défense de la biodiversité qui a vu de ses propres yeux ce qui se tramait en Arizona. “Ça fait le même effet qu’à l’époque de la construction du mur sous Trump. Je n’avais plus ressenti ça depuis un an et demi et là on se dit ‘Oh merde, c’est reparti’”, avait dit la source…

Quelques jours après le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP) confirme les faits, avec même des détails sur les travaux. Bon, on veillera sur les contrecoups pour l’environnement, notamment les obstacles à la migration des animaux et les risques d’inondation, mais le mur ne bougera pas d’un iota, bien au contraire il va s’étoffer en Arizona et ailleurs aux États-Unis.

Lorsqu’on lui a demandé si elle envisageait une date où la barrière pourrait être supprimée, l’agence a répondu que non”, conclut le site de gauche…

Quant à Biden, et bien il a d’autres chats à fouetter : l’Ukraine, son avenir politique, etc.

 

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