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Variole du singe : L’OMS maintient son alerte au plus haut niveau

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L’Organisation mondiale de la santé a annoncé jeudi avoir décidé de maintenir le niveau d’alerte le plus élevé pour l’épidémie d'”MPox” alors que le nombre d’infections et de pays touchés augmente.

L’Organisation a indiqué, dans un communiqué à l’issue d’une réunion de son Comité d’urgence à Genève, qu’elle avait décidé de maintenir son statut d’alerte élevée « compte tenu de l’augmentation continue du nombre de cas, de la propagation géographique de la maladie et de sa prévalence dans l’est de la RDC qui entrave la réponse, en plus du manque de financement ».

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août 2024, en réponse à la propagation rapide de la maladie anciennement connue sous le nom de variole du singe, en Afrique, notamment en République démocratique du Congo.

Le virus « Mpox » appartient à la famille de la variole et peut être transmis à l’homme par des animaux infectés mais aussi d’une personne à une autre par contact physique étroit.

La maladie, découverte chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo, alors connue sous le nom de Zaïre, provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées ressemblant à des furoncles, et peut être mortelle.

Le virus a deux sous-espèces, la souche 1 et la souche 2.

Le virus, longtemps endémique en Afrique centrale, a fait la une des journaux en mai 2022 lorsque la souche 2 s’est propagée à travers le monde, notamment parmi les hommes homosexuels.

Depuis lors, environ 128 000 cas de la maladie ont été confirmés dans 130 pays, dont 281 décès, selon les données récentes de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour faire face pour la première fois à la propagation du virus, l’organisation a déclaré l’état d’urgence de santé publique en juillet 2022, mais grâce aux campagnes de vaccination et de sensibilisation qui ont contribué à limiter la propagation de la maladie, l’organisation a relevé le niveau d’alerte en mai 2023.

Mais un an plus tard, à peine, le virus était de nouveau en circulation, notamment en République démocratique du Congo, avec la souche 1 et une nouvelle souche appelée 1B, poussant l’Organisation mondiale de la santé à décréter à nouveau l’état d’alerte maximale en août dernier.

Jusqu’à présent, la souche 1B a été confirmée en République démocratique du Congo et dans cinq autres pays africains, où des milliers de cas ont été enregistrés.

La République démocratique du Congo a confirmé plus de 13 000 cas de la maladie et 43 décès l’année dernière, et a confirmé plus de 2 000 cas au cours des cinq premières semaines de cette année, soit plus de la moitié des cas confirmés dans le monde.

Des infections ont également été détectées dans 15 autres pays, liées à des voyages dans les zones les plus touchées d’Afrique.

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