Le groupe pharmaceutique Sanofi a pris la décision de céder sa filiale Opella, spécialisée dans la production et la commercialisation de médicaments en vente libre, notamment le célèbre Doliprane.
Cette annonce marque un tournant pour le secteur, mais l’État français a tenu à rassurer quant aux garanties obtenues sur cette vente.
L’État actionnaire via Bpifrance
Ce dimanche 20 octobre, le ministre de l’Économie, Antoine Armand, a annoncé sur la plateforme X (anciennement Twitter) que l’État a réussi à obtenir “des garanties” concernant l’emploi, la production, et le développement de la filiale Opella. Ces assurances concernent également la continuité des activités de production de médicaments essentiels comme le Doliprane, très prisé des Français. « L’État, via Bpifrance, sera actionnaire pour y veiller », a précisé le ministre, confirmant l’implication directe de la France dans cette transaction.
Discussions avancées avec le fonds américain CD&R
Depuis le 11 octobre, Sanofi est en pourparlers avancés avec le fonds d’investissement américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) pour la cession de sa filiale Opella. Bien que cette transaction suscite des interrogations, notamment en matière de sécurité des emplois et de maintien des capacités de production en France, l’État a pris des mesures pour s’assurer que les engagements seront respectés.
Garantir l’avenir de la filiale et du Doliprane
La prise de participation de Bpifrance dans Opella devrait permettre de garantir la pérennité de la filiale et le maintien de ses activités sur le sol français. Antoine Armand a également souligné que l’État resterait vigilant pour s’assurer que les engagements pris, tant en termes d’emplois que de production, seront tenus par le futur acquéreur.
Cette décision de Sanofi intervient dans un contexte où la demande pour des médicaments en vente libre, comme le Doliprane, reste forte, notamment en raison de son usage régulier pour soulager douleurs et fièvres. L’État, en devenant actionnaire, s’assure ainsi que la cession de cette filiale ne nuira pas aux intérêts des consommateurs français ni à l’industrie pharmaceutique nationale.
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