Le 25 octobre dernier le Comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, avait convoqué la presse pour partager les derniers éléments relatifs à son dossier judiciaire. Les nouvelles n’étaient pas bonnes. En décembre 2023 le doyen des juges d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis avait refusé la demande de libération déposée par les avocats de Mme Moussi. A en croire Karim Krifa, avocat et membre du Comité de défense de la présidente du PDL, ses partisans ont de très bonnes raisons d’espérer…
Me Krifa a dit dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux ce mardi 2 décembre, juste après avoir rendu visite à sa cliente et camarade, que «la présidente du Parti destourien libre n’a pas incité à la violence ou à porter des armes et n’a pas comploté contre l’État : elle est innocente de toutes les accusations qui pèsent sur elle». Il a indiqué que les conclusions du troisième rapport d’expertise l’établissent formellement.
«Cette expertise est positive selon l’évaluation du Comité de défense et nous espérons que les autorités judiciaires partageront notre perception des choses», a-t-il ajouté.
On a appris dans la foulée que la cheffe de file des destouriens libres ne souhaite pas consulter les conclusions de ce rapport d’expertise, quelle que soit la décision judiciaire qui suivra. Mais l’avocat martèle que le document fourmille de preuves qui blanchissent clairement sa cliente. Il a précisé que ce rapport ne s’arrête pas aux circonstances de l’arrestation du 3 octobre 2023 devant le palais de Carthage mais a passé à la loupe tous les faits et gestes de ces dernières années…
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