Une vidéo de surveillance montrant une violente agression par des policiers israéliens à l’encontre d’une femme palestinienne dans la ville de Qalansuwa, dans les territoires occupés, a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
L’incident, marqué par des violences physiques brutales et le retrait forcé de son hijab, soulève des questions sur les pratiques policières dans la région.
Une agression documentée
La victime, une femme palestinienne de 30 ans, a été frappée violemment par plusieurs policiers israéliens, comme le montrent les images d’une caméra de surveillance. La scène s’est déroulée près de son domicile, situé à Qalansuwa, une ville palestinienne au sein des territoires occupés. La femme a été dépouillée de son hijab et de certains de ses vêtements lors de l’agression, provoquant un tollé général.
Actuellement hospitalisée dans un établissement de la ville de Kfar Saba, la victime souffre de blessures graves, notamment un hématome interne et des contusions corporelles. Selon des médias palestiniens, elle suivait déjà un traitement contre un cancer.
Contexte et réactions
Selon la victime, la police israélienne s’était rendue à son domicile à plusieurs reprises pour examiner les caméras de surveillance de la maison, située près d’une rue principale. Lors de leur deuxième visite, elle aurait tenté de les empêcher d’intervenir à nouveau, ce qui a conduit à l’agression.
En réponse, la police israélienne a affirmé que la femme avait tenté d’entraver une “opération contre des criminels” et avait attaqué un officier. Ils justifient l’usage de la force en expliquant que le hijab de la femme est tombé “accidentellement” lors de l’arrestation, avant d’être replacé.
Une indignation mondiale
Les images ont provoqué une onde de choc, alimentant une colère croissante sur les réseaux sociaux et dans les médias palestiniens. Cet incident vient renforcer les critiques envers les pratiques des forces de l’ordre israéliennes, souvent accusées de violences disproportionnées envers les Palestiniens, notamment les femmes.
Un silence médiatique révélateur
L’incident, bien que largement diffusé sur les réseaux sociaux et les plateformes palestiniennes, n’a pas trouvé d’écho dans les grands médias français.
Ce silence soulève des interrogations sur le traitement différencié de l’information selon les origines des victimes. Si un citoyen israélien avait été victime d’une telle agression, il est fort probable que l’affaire aurait fait la une de nombreux journaux en France, accompagnée de déclarations officielles condamnant l’acte.
Ce double standard médiatique reflète une réalité où les violences subies par les Palestiniens, même les plus flagrantes, sont souvent reléguées au second plan, voire ignorées, par les médias occidentaux.
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