La présidence sud-africaine a annoncé mercredi 19 juillet que le président russe Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des Brics prévu à Johannesburg à la fin du mois d’août. Cette annonce met fin à plusieurs mois de spéculation sur sa présence à l’événement rassemblant les pays membres du groupe BRICS, comprenant l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie.
La décision de Vladimir Poutine de ne pas assister au sommet vient soulager un dilemme épineux pour Pretoria, qui préside actuellement les Brics. L’Afrique du Sud a refusé de condamner l’invasion russe de l’Ukraine, ce qui a suscité des tensions et des interrogations quant à la présence du président russe au sommet.
En effet, Vladimir Poutine fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en raison de l’annexion de la Crimée et de l’intervention militaire russe en Ukraine. En tant que membre de la CPI, l’Afrique du Sud serait théoriquement tenue d’arrêter Poutine s’il se rendait sur son territoire pour assister au sommet.
Cette situation délicate aurait pu créer une tension diplomatique majeure pour l’Afrique du Sud, qui aurait été confrontée à une décision difficile entre respecter ses obligations envers la CPI et maintenir des relations avec la Russie en tant que membre des Brics.
En annonçant que Vladimir Poutine ne sera pas présent au sommet, l’Afrique du Sud évite donc cette situation délicate et peut désormais se concentrer sur l’organisation du sommet des Brics sans cette controverse diplomatique pesante. Cependant, cette absence pourrait aussi susciter des interrogations sur l’impact de cette décision sur les discussions et les dynamiques au sein du sommet.
Le sommet des Brics est une plateforme importante pour la coopération économique et politique entre ces pays émergents. Sans la présence de Vladimir Poutine, les autres dirigeants des Brics devront désormais trouver des moyens de collaborer et de parvenir à des accords sans la participation du président russe. Cette situation pourrait potentiellement affecter les discussions sur des questions clés telles que le commerce, l’énergie et le développement économique.
Quoi qu’il en soit, l’annonce de l’absence de Poutine au sommet des Brics marque un tournant dans les préparatifs de l’événement et soulève des questions sur l’avenir des relations diplomatiques entre les pays membres du groupe BRICS.
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