Rêver ne fait de mal à personne. Mais s’auto-saboter, c’est une tout autre histoire. Voici quatre idées reçues qui vous freinent sans même que vous vous en rendiez compte.
1. « Je n’ai pas assez de volonté »
À la fin d’une longue journée, il vous arrive peut-être de vous dire : « Je suis trop fatigué, je n’irai pas à la salle de sport ce soir » ou « Je n’ai pas l’énergie de voir mes amis ». Ce discours intérieur est le signe d’une croyance limitante largement répandue, mais scientifiquement erronée.
On pense souvent que notre volonté est une ressource limitée qui s’épuise au fil de la journée. Cette idée, appelée « épuisement de l’ego », a été popularisée par la psychologie populaire. Pourtant, des recherches menées par les universités de Zurich et Stanford montrent que ce phénomène ne se manifeste que chez les personnes convaincues que leur volonté est limitée.
En d’autres termes, ce n’est pas la biologie qui nous freine, mais nos pensées. Si vous voyez la volonté comme une émotion passagère, alors un coup de mou n’est plus un échec, mais une réaction normale à une tâche difficile. Cette approche ouvre la voie à la persévérance.
2. « Je ne le mérite pas »
Le syndrome de l’imposteur est une distorsion cognitive. Lorsque vous vous dites que vous n’êtes pas à la hauteur ou que vous ne méritez pas vos réussites, vous vous trompez — tout simplement.
Le pire, c’est que ce syndrome s’amplifie souvent avec le succès. Pour contrer cette pensée, rappelez-vous :
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Comparez votre situation actuelle à celle d’il y a un ou cinq ans. Vous verrez vos progrès.
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Célébrez vos victoires, même petites.
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Parlez de vos échecs à vos proches — et écoutez les leurs.
Ces gestes simples restaurent l’estime de soi et vous reconnectent à votre valeur réelle.
3. « Je suis nul »
Ce genre de pensée vient tout droit de votre critique intérieur. Celui qui murmure (ou hurle) : « T’es idiot », « T’as encore tout raté ». Cette voix intérieure sabote votre confiance, vous démotive, augmente votre anxiété, et plombe votre productivité.
Pour la faire taire, imaginez que vous parlez à votre meilleur ami. Vous ne lui diriez jamais des choses aussi dures, alors pourquoi les accepter pour vous-même ? Utilisez des affirmations positives, rappelez-vous vos forces et construisez un dialogue intérieur bienveillant.
4. « J’ai trop d’autres choses à faire »
Les distractions sont l’ennemi numéro un de nos rêves. Le pire ? Elles se camouflent en productivité. Faire la lessive au lieu de travailler sur un projet, scroller sur les réseaux au lieu de passer du temps en famille, c’est se détourner de ce qui compte vraiment.
Ce comportement est souvent lié à la croyance que les distractions sont inévitables, voire addictives. Mais c’est une autre croyance limitante.
Voici 4 étapes pour reprendre le contrôle :
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Identifiez les déclencheurs internes : la distraction est souvent une fuite du malaise. Reconnaissez ce que vous fuyez.
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Planifiez vos objectifs : divisez-les en petites tâches et inscrivez-les à l’agenda.
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Réduisez les déclencheurs externes : coupez les notifications, éloignez les sources d’interruption.
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Passez un contrat avec vous-même : engagez-vous à terminer une tâche sans vous disperser.
Conclusion
La prochaine fois que vos rêves vous sembleront hors de portée, posez-vous la bonne question : est-ce la réalité qui me bloque… ou mes croyances ? Libérez-vous de ces pensées limitantes et donnez une chance réelle à vos ambitions.
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