Politique

Tunisie- Libertés individuelles, corruption, culture, droits des femmes.. Ce qu’en pense Kaïs Saïed ?

Tunisie- Libertés individuelles, corruption, culture, droits des femmes.. Ce qu’en pense Kaïs Saïed ?

Suite à l’entretien qui a eu lieu ce vendredi 1 er novembre au Palais présidentiel de Carthage entre le président de la république, l’écrivain et militant Gilbert Naccache et la militante et activiste de la société civile Azza Ghanmi, cette dernière a publié un post sur sa page Facebook pour revenir sur les points les plus importants de cette rencontre. En ce qui suit le statut :

“Nous avons eu le plaisir de rencontrer, ce jour, le président Kais Saïed, rendez-vous prévu depuis les résultats du 1er tour qui a été retardé pour des raisons de calendrier.
La rencontre chaleureuse et amicale a été l’occasion, pour le président, de rendre hommage à toutes et tous les militants contre la dictature; il a réitéré les positions qu’il a prises lors de ses différentes interventions et sa détermination à mener son projet d‘asseoir et renforcer l’Etat de droit.
Il a affirmé son intérêt à recevoir et écouter tous les acteurs de la société tunisienne.
De notre côté, nous l’avons félicité pour son succès aux élections,soulignant l’espoir qu’il avait fait naître surtout chez la jeunesse.
L’entretien a porté sur plusieurs points qui nous tenaient à cœur et qui étaient contenus dans sa campagne et son discours d’investiture et notamment, ceux qui pouvaient donner lieu à des interprétations qu’il a rejetées et qu’il s’est engagé à clarifier dans des déclarations futures.
Nous avons abordé la question des libertés individuelles et notamment l’article 230 et les traitements inhumains que subissent les homosexuel.le.s (le test anal) dont il a convenu qu’ils étaient inadmissibles.
Quant aux publications agressives et violentes dans les réseaux sociaux, il a réaffirmé que ceux, groupes et individus, qui prétendent le faire en son nom, ne le représentent en aucune manière et qu’il prendra des mesures contre leurs méthodes : il s’est dit fermement opposé à toute forme de violences dans les débats publics.
Nous avons échangé sur les problèmes de la lutte contre la corruption en évoquant les mesures stratégiques propres à améliorer l’efficacité de cette lutte.
Nous avons passé en revue le domaine de la culture qu’il n’avait pas évoqué auparavant. Il a insisté sur l’importance de la culture dans laquelle il voit un rempart contre tous les extrémismes. Il s’est engagé à se pencher sur ce dossier et à prêter l’attention et l’écoute nécessaires à toutes les femmes et tous les hommes impliqué.e.s dans ce domaine et dans celui des médias.
Nous lui avons fait part de l’intérêt de lancer une dynamique qui pourrait conforter les espoirs de la jeunesse et lui donner envie de s’engager dans la construction du pays.
Nous avons évoqué le problème l’opposition du pouvoir central à une véritable décentralisation et les limites opposées aux institutions locales.
En ce qui concerne les droits des femmes, nous avons attiré son attention sur la campagne #Ena Zedda.

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