Le couvre feu décrété hier par le président de la République, dans l’espoir de freiner la propagation de l’épidémie du coronavirus en Tunisie et qui a débuté, ce mercredi à 18 heures, n’a pas tardé à provoquer un effet pervers, entraînant exactement le contraire de ce qu’on attendait d’une telle mesure.
En effet, au lieu d’empêcher la promiscuité et les attroupements de citoyens, le couvre feu a provoqué des attroupements énormes, notamment, au niveau des gares des transports en commun.
Les tunisiens devaient rentrer, tous en même temps. Ce qui a entraîné la formation de grandes foules qui se bousculaient dans les gares où chacun se battait pour arracher un siège ou une place à bord d’un moyen de transport, pour rentrer avant le début du couvre feu.
Une décision prise à la hâte et sans fondements, sous la pression de la rue et qui gagnerait à être révisée, dans un sens ou dans l’autre.
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