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Le Monde : Techniquement la Tunisie est quasiment en faillite !

Le Monde : Techniquement la Tunisie est quasiment en faillite !

Le journal Le Monde, connu pour sa proximité avec la diplomatie française, a consacré, dans son dernier numéro, un article à la Tunisie, où il décrit la situation dans le pays, dix ans après le déclenchement de la « Révolution ».

Les termes utilisés dans cet article ne laissent pas le moindre doute quant à la façon dont la France juge ce qui se passe en Tunisie.

L’auteur n’a pas mâché ses mots et son article démarre sur les chapeaux de roues : « Désenchantement », « désillusion » et « espoirs trahis » ! C’est avec ces termes que l’auteur entame son article, pour décrire la situation, dix ans après Révolution.

Sur le plan économique, l’article décrit la Tunisie comme un pays  « techniquement quasiment en faillite » ! Pour étayer ses propos l’auteur argumente à force de chiffres. Des chiffres qui choquent. Une récession de 9%… Un chômage qui caracole à 16%… Un déficit budgétaire de 13.4%… Un endettement public de l’ordre de 90% du PIB. Des chiffres qui ne laissent, en effet, aucun doute sur le caractère critique de la situation.

L’article traite aussi  de la  grogne sociale en énumérant, pas moins de 871 manifestations de protestations, sur le seul mois d’octobre, ajoutant que la plupart de ces protestations sont survenues dans les zones déshéritées, qui ont fait le nid de la révolution d’il y a dix ans. Cette situation sociale tendue se manifeste, selon l’auteur de l’article à travers des chiffres, tels que les 40% des tunisiens qui pensent que la démocratie n’est pas faite pour eux.

L’auteur décrit un état de ras-le-bol généralisé qui a poussé au rejet total du système né de 2011, notamment, les partis politiques. Cette exaspération ayant créé lors des dernières élections, trois types de populisme : Un populisme radical conservateur renouant avec l’ethos révolutionnaire de 2011 incarné par Kaïs Saïed, un populisme contre-révolutionnaire en la personne de Abir Moussi et d’un populisme social­ libéral représenté par Nabil Karoui.

En conclusion, l’auteur décrit la démocratie parlementaire, instaurée en Tunisie, comme étant un échec de la démocratie !

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