La Chambre syndicale nationale des crèches et des jardins d’enfants relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a exprimé son mécontentement face à la décision du ministère de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées de fermer ces établissements.
Elle a estimé que cette décision est arbitraire et ne prend pas en considération les intérêts des citoyens.
La chambre des crèches a indiqué que ce genre de décisions encourage la prolifération des espaces non contrôlés.
Dans un communiqué publié dans ce sens, la chambre a fait savoir qu’elle avait soutenu la même décision l’année dernière dénonçant le fait que l’Etat n’ait pris aucune initiative pour aider les établissements qui ont fait faillite suite à cela.
Elle a souligné dans le même contexte la nécessité de vacciner les agents du secteur avant la rentrée scolaire ainsi que le report du remboursement des prêts des sociétés ayant assez souffert des répercussions de la pandémie à la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS).
En outre, la chambre a appelé à exonérer ce secteur des impôts sur les bénéfices et de la cotisation patronale à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour une durée d’au moins deux ans, avec une révision des taux applicables.
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