Economie

Le nouveau gouvernement réussira-t-il la deuxième tranche de l’emprunt national 2021 ?

Le nouveau gouvernement réussira-t-il la deuxième tranche de l’emprunt national 2021 ?

Le ministère de l’économie, des finances et de l’appui à l’investissement vient d’émettre aujourd’hui jeudi 12 août 2021 après des consultations entre la chargée de la gestion du ministère, Sihem Boughdiri Nemsia, et des représentants des établissements financiers à savoir des intermédiaires en Bourse, des responsables de compagnies d’assurances et des directeurs généraux de banques, une note d’information relative à l’émission de la deuxième tranche de l’emprunt national 2021.

La note indique que le montant de la 2ème tranche de l’emprunt obligataire est fixé à 400 millions de dinars (MD) susceptible d’être porté à 500 millions de dinars. Elle est répartie en trois catégories : la catégorie « A » se caractérise par l’émission de coupons réservés aux personnes physiques sur 5 ans dont 3 années de grâce à taux fixe 8,70% brut l’an, la catégorie « B » est relative à la souscription de bons d’Etat de 5 ans, in fine, à taux fixe 8,80% brut l’an tandis que la catégorie « C » concerne l’émission d’obligation de 7 ans de maturité dont 5 années de grâce à taux fixe 8,90% brut l’an.

Début juin dernier, le gouvernement de Hichem Méchichi a annoncé le lancement d’un emprunt national, en vue de mobiliser des ressources financières sur le marché local malgré le recours à deux reprises par ce gouvernement à l’endettement chez les banques locales, tant en dinars qu’en devises. Les autorités ont été accusées à l’époque qu’elles voulaient remédier au déficit budgétaire en cherchant l’argent dans les poches de la population.

Tout de même, les souscriptions à la première tranche de l’emprunt obligataire ont été clôturées le 28 juin dernier alors que plusieurs acteurs de la place financière estimaient que les objectifs, à cet effet, n’ont pas été atteints.

Globalement, une enveloppe de 715,6 MD a été mobilisée. Les personnes physiques ont contribué pour un montant insignifiant de 6 MD… La part revenant aux fonds communs de placement (FCP) était de 52% des souscriptions. Les banques ont participé à collecter 27% des fonds alors que les intermédiaires en Bourse ont souscrit à hauteur de 18% pour leurs propres comptes.

L’opération avait été impactée par des arbitrages entre la souscription à l’Emprunt national et le marché des Bons du Trésor dans le cadre des enveloppes annuelles dédiées aux titres de l’Etat.

Néanmoins et vu la nouvelle situation du pays, il est fort probable que les souscriptions à la deuxième tranche de l’emprunt national soient plus soutenues avec une contribution accrue des personnes physiques loin des pratiques d’arbitrage d’usage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut