Riadh Jrad [VIDEO]: « Jawher Ben Mbarek est un opposant Drama King »

Le Chroniqueur d’une émission politique sur une chaine télévisée privée, Riadh Jrad a commenté la descente policière effectuée cet après-midi, sur le domicile du politicien et enseignant de droit constitutionnel, Jawher Ben Mbarek.

Il a estimé que la version des faits de Jawher n’est pas logique au point qu’elle a fait l’objet de dérision parmi les tunisiens.

« Il s’agit certainement d’un nouvel acte d’une pièce mal jouée et de mauvais goût. Il y’en aura d’autres. Cette pièce est intitulée « La Démocratie est en Péril…Les Libertés sont Menacées ! », a-t-il précisé.

M. Jrad a également précisé que l’imagination de la sœur de Jawher est « si vaste qu’elle parle de Putschs, des conspirations, de la tyrannie et l’élimination des opposants, considérant que ce dernier ne peut être qualifié comme opposant politique au président de la République, Kais Saied, dont la popularité dépasse les 90%.

« Je tiens à préciser à sa sœur que les forces sécuritaires sont républicaines et que la police n’est en aucun cas Saiedienne comme elle le prétend».

« Aucun pouvoir putschiste dans le monde ne permet l’organisation de manifestations d’opposants politiques contre le système et sous une protection sécuritaire rapprochée. Preuve en est, Jawher circulait librement pendant la manifestation du 26 septembre et insultait le président sous la protection policière », a-t-il martelé.

En effet M. Jrad a indiqué que Jawher bénéficie d’une assistance sécuritaire. Les agents l’ont contacté ce mercredi à maintes reprises pour se renseigner sur son agenda mais il est était injoignable.

Après consultation du procureur de la République, les agents se sont rendus au domicile de Jawher et ont frappé à la porte.

Sans réponse, ils se sont rendus au poste de police et après une deuxième consultation du procureur de la République, le Parquet leur a ordonné de frapper à la porte de Ben Mbarek quitte à ce qu’ils défoncent la porte car il se peut qu’il est en péril ou souffrant d’une maladie.

« Nous vivons dans une ère où les chevaliers sont nombreux en l’absence d’épées ! Ces films ont tendance à se succéder et je considère que c’est une mobilisation continue contre le président de la République et le ministère de l’Intérieur », a-t-il précisé.

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