Quelques mois après leur nomination au Centre d’Etudes et de Recherches Economiques et Sociales (CERES), un journal national a révélé dans son numéro paru mercredi 12 février 2014, que sous couvert de la loi d’amnistie législative générale, le député et dirigeant nahdhaoui, Sahbi Atig a été nommé « chercheur » au sein du centre depuis octobre 2013.
D’après le journal, la nomination ce dirigeant nahdhaoui au Centre d’Etudes et de Recherches Economiques et Sociales (CERES) a été faite sans concours de recrutement ni même aucun test et sans informer le public.
Le journal a dénoncé ce type de recrutement des partisans est contraire à la loi et à l’ensemble des textes réglementaires qui organisent le recrutement au sein de la fonction publique, notamment avec le principe d’équité et d’égalité des chances.
Commentant le sujet, Sahbi Atig a confirmé au même journal qu’il avait bénéficié de cette nomination dans le cadre de l’amnistie législative générale et que sa nomination est légale, étant donné que la loi permet à ceux qui bénéficient de l’amnistie législative générale de travailler selon leurs qualifications scientifiques.
Depuis sa nomination en tant que chercheur au CERES, il est toujours difficile de trouver des publications « scientifiques » de Sahbi Atig probablement à cause de ses engagements au sein de son parti Ennahdha et son travail de député.
Notons que Sahbi Atig était député de 2011 au 25 juillet 2021 date du gel de l’ARP. Toutefois, personne ne sait s’il est encore « chercheur » au CERES ou pas.
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