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Les dernières données sur les opérateurs tunisiens qui filent vers le Maroc : C’est pas brillant

Les dernières données sur les opérateurs tunisiens qui filent vers le Maroc : C’est pas brillant

Le Maroc qui profite des déboires de son voisin tunisien pour lui piquer ses entreprises…”. L’affaire agite les salons de thé depuis la dite Révolution. Entre fantasmes et réalités, chacun y va de sa conjecture. En tout cas l’ex-ambassadrice du Maroc à Tunis, Latifa Akharbach, soutenait mordicus que Rabat n’a jamais été l’auteur de tirs amis en direction de la Tunisie et qu’il n’a jamais surfé sur ses malheurs. Pour “Les Inspirations ÉCO“, la cause est entendue : le Maroc est devenu tendance pour les entreprises tunisiennes. A en croire le journal, les Tunisiens y voient une opportunité pour développer leur business…

En se fondant sur des conclusions de cabinets d’affaires opérant dans le royaume, le quotidien écrit que ces cabinets sont assaillis depuis quelques semaines par des opérateurs tunisiens désireux de voir si l’herbe est plus verte de l’autre côté. Dans son édition de ce 2 novembre, le quotidien dit que «ceux qui sont déjà présents sur le marché marocain cherchent à y développer leurs activités, et d’autres opérateurs tunisiens, présents notamment dans les domaines du textile et du BTP, envisagent également de s’installer au Maroc et surtout à Casablanca», rapporte Le 360 le 1er novembre 2021.

Le journal en rajoute à la déprime au pays du jasmin en soulignant que le climat des affaires au Maroc est sans commune mesure avec celui de son frère tunisien. Les entreprises tunisiennes “cherchent aussi à conquérir un marché plus grand que celui domestique, dynamique en termes d’investissements privés. La présence au Maroc leur permet d’être proches de leur marché local, mais aussi de l’Europe», indique le journal.

Et pour finir : «les opérateurs ne trouvent plus d’opportunités de croissance pour leur business, car la situation économique du pays n’est pas dans sa meilleure forme. Au point que la Banque Centrale de Tunisie a, récemment, tiré la sonnette d’alarme et réitère ses profondes préoccupations face à la situation financière actuelle qu’elle qualifie de critique».

L’ex-ambassadrice du Maroc en Tunisie jurait pourtant “pas de tirs amis“. Le moins qu’on puisse dire est que le travail de ce journal marocain ressemble drôlement à une exploitation en règle des misères tunisiennes ! Sans parler de ce que font, à coup sûr, les autorités marocaines dans les coulisses et couloirs feutrés, et qu’elles se garderont bien de crier sur les toits pour ne pas fâcher le voisin tunisien…

 

 

 

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