Le bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, a répondu à la femme de Noureddine Bhiri, Saïda Akremi, qui aurait chargé la barque des autorités en laissant courir le bruit sur le traitement dégradant réservé à Me Bouderbala. Ce dernier a formellement démenti la rumeur en affirmant qu’à aucun moment les forces de sécurité ne lui avaient posé un bandeau sur les yeux quand il s’est rendu dans l’endroit où est placé en résidence surveillée le dirigeant d’Ennahdha…
«On ne m’a pas bandé les yeux ni exigé que je laisse mon véhicule“, a affirmé le bâtonnier ce mardi 4 janvier sur une radio privée. Il a ajouté “j’étais entièrement libre de mes mouvements, toutefois je suis incapable de reconnaître les lieux vu je que je faisais le déplacement pour la première fois“…
“J’ai pu m’entretenir avec Noureddine Bhiri, on est resté ensemble durant trente minutes ; il m’a raconté le déroulé de son placement en résidence surveillée. Comme vous le savez la résidence surveillée est toujours mal vécue, même si on vous maintient dans un château. Il s’est plaint de son arrestation violente et de la réquisition de son téléphone”, a ajouté Me Bouderbala…
Bhiri s’est étalé sur «son arrestation et comment il l’avait vécue, il a le droit de jouir de tous ses droits et notre position de principe est que la résidence surveillée est inconstitutionnelle et nous en restons à cette posture. La justice doit faire son travail, et dire qu’elle ne s’est pas acquittée de sa tâche n’est pas concevable à moins qu’il y ait des ingérences politiques clairement établies“, a indiqué le bâtonnier des avocats.
Il a ajouté que “le dossier doit être passé à la loupe, le parquet est sous l’autorité de la ministre de la Justice et c’est cette dernière qui devait diligenter les investigations à cet effet“…
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