Les ressources en énergie primaire se sont situées à 4.7 million de tonnes d’équivalent pétrole (Mtep) à fin novembre 2021, enregistrant une hausse par rapport à la même période de l’année précédente de 33%, c’est ce qui ressort du rapport de conjoncture énergétique publié aujourd’hui jeudi 13 janvier par l’Observatoire d l’Energies et des mines (ONEM).
Cette hausse est due à l’augmentation de la production nationale du pétrole, du gaz et aussi de la redevance du passage du gaz algérien qui a enregistré une hausse de 104% durant les onze premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente.
On affirme, par ailleurs, que les ressources en énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 77% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de la redevance du gaz algérien a presque doublé en l’espace d’un an, sa part est passée de 12% à 19%. La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires.
Les données du rapport de l’ONEM révèlent aussi que la demande en énergie primaire a augmenté de 6% entre les onze premiers mois de 2020 et les onze premiers mois de 2021 pour passer de 8.3 Mtep à 8.8 Mtep : la demande de gaz naturel a augmenté de 5% et celle des produits pétroliers de 9%.
Il a été noté que courant le mois mai 2020, le pays a débuté la première phase de déconfinement progressif. La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un légère changement : la part des produits pétroliers est passée de 46% à fin novembre 2020 à 47% à fin novembre 2021, celle du gaz naturel a diminué de 54% à fin novembre 2020 à 53% durant la même période de 2021.
En comptabilisant la redevance, le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin novembre 2021, un déficit de 4.1 Mtep contre un déficit enregistré à fin novembre 2020 de 4.8 Mtep.
De ce fait, on souligne que le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 53% courant les onze premiers mois de 2021 contre 42% courant les onze premiers mois de 2020. Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 43% contre 37%. Le déficit du bilan d’énergie primaire a baissé de 13% à fin novembre 2021 par rapport à fin novembre 2020, cette baisse est dûe à l’amélioration des ressources d’énergie primaire.
Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une hausse en valeur de 122% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 43%. Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 4266 millions de dinars (MD) durant les onze premiers mois de 2020 à 5055 MD durant les onze premiers mois de 2021, soit une hausse de 18% (en tenant compte de la redevance du gaz transité exportée), observe-t-on.
A signaler que le déficit da la balance commerciale a enregistré cette augmentation pour la première fois depuis le début de l’année courant le mois de septembre.
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