Le nouveau Premier ministre du Canada, Mark Carney, a tenu un discours fort et sans ambiguïté ce jeudi 14 mars 2025, affirmant que son pays restera souverain et indépendant face aux récentes déclarations de Donald Trump.
Une réponse directe aux propos de Trump
Lors de son premier discours officiel après sa nomination, Mark Carney a déclaré avec fermeté : “Le Canada ne deviendra jamais, jamais, de quelque manière que ce soit, partie des États-Unis.” Une déclaration qui intervient en réponse aux propos du président américain Donald Trump, qui avait laissé entendre que le Canada pourrait devenir le 51ᵉ État américain.
Cette suggestion, bien que provocatrice, a suscité de nombreuses réactions au sein de la classe politique canadienne. Mark Carney a tenu à rappeler l’attachement du Canada à son indépendance et à ses valeurs démocratiques. “Nous avons notre propre histoire, notre propre identité et notre propre modèle économique. Nous ne sommes pas et ne serons jamais une extension des États-Unis”, a-t-il ajouté.
Une relation historique, mais des différences marquées
Malgré des relations économiques et diplomatiques étroites, le Canada et les États-Unis restent deux nations distinctes avec des approches différentes sur plusieurs sujets. Que ce soit en matière de santé publique, de politique environnementale, d’immigration ou encore de régulation économique, Ottawa a toujours suivi une voie propre, souvent plus progressiste que celle de Washington.
Ces divergences ont été particulièrement visibles ces dernières années avec la gestion de la crise climatique ou encore la question des droits des peuples autochtones, des domaines où le Canada a adopté une posture plus engagée que son voisin du sud.
Une déclaration saluée par la classe politique canadienne
Les propos de Mark Carney ont été largement applaudis par l’opposition et la société civile. Plusieurs figures politiques, à l’image de l’ancien Premier ministre Justin Trudeau, ont souligné l’importance de défendre la souveraineté du Canada face aux velléités expansionnistes de Trump.
Dans une tribune publiée sur le site du Globe and Mail, l’économiste et analyste canadien Paul Jenkins a écrit : “L’indépendance du Canada n’est pas négociable. Nos institutions, notre économie et notre culture ne doivent pas être mises en péril par des ambitions géopolitiques américaines.”
Une relation bilatérale à surveiller
Alors que Mark Carney amorce son mandat avec cette prise de position forte, la relation entre Ottawa et Washington pourrait être mise à l’épreuve dans les prochains mois. Avec les tensions commerciales en toile de fond et la question des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium, le Premier ministre canadien devra manœuvrer avec prudence pour préserver les intérêts de son pays tout en maintenant une coopération constructive avec son puissant voisin.
Une souveraineté non négociable
En réaffirmant que le Canada restera un pays souverain, Mark Carney envoie un message clair à la Maison-Blanche et à son homologue américain. Si les relations entre les deux nations restent essentielles, le Canada entend préserver son indépendance et ne pas céder face aux pressions extérieures.
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