De report… en report, pour des motifs qui dépassent l’entendement. Et un énième ajournement ce vendredi 15 décembre, décidé par la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au Tribunal de première instance de Tunis. C’est à se demander si un jour toute la lumière sera faite sur l’assassinat du martyr Chokri Belaïd. Même le chef de l’Etat, Kais Saied, s’en était ému le 11 décembre lors d’une rencontre avec la ministre de la Justice. Manifestement il faudra qu’il serre encore les boulons…
En attendant rendez-vous le 26 janvier 2024 pour un autre épisode judiciaire – encore un rebondissement ? – sur l’affaire Belaïd. Par ailleurs la Chambre a rejeté les demandes de libération des accusés dans ce dossier.
Rappelons que le secrétaire général du Parti des Patriotes Démocrates unifié (PPDU) a été froidement abattu le 6 février 2013 devant son domicile sis à El Menzah VI dans le gouvernorat de l’Ariana. 10 ans après sa famille, les militants et toutes les personnes éprises d’idéaux démocratiques courent derrière les commanditaires de ce meurtre qui marquera à jamais la post-Révolution.
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