news

Affrontements entre milices armées à Ezzaouia en Libye

Affrontements entre milices armées à Ezzaouia en Libye

Une personne a été tuée et six autres blessées lors d’affrontements qui ont éclaté entre des groupes armés dans la ville d’Ezzaouia, située à l’ouest de la capitale libyenne, Tripoli.

Le Croissant-Rouge libyen a appelé à cesser les combats afin d’évacuer les personnes piégées dans la ville. Il avait précédemment appelé les parties en conflit dans la ville à conclure une trêve humanitaire temporaire, dans le but d’évacuer les familles coincées dans les zones des affrontements, soulignant que les volontaires, les ambulanciers et les médecins risquent d’être pris pour cible, appelant les parties en conflit à faciliter la tâche de l’équipe d’urgence qui entre dans les lieux.

Ces affrontements ont éclaté depuis l’aube de samedi, entraînant la suspension des cours et semant la terreur parmi les habitants.

Des sources locales ont indiqué que des affrontements ont éclaté entre la milice “Premier Appui”, affiliée à Muhammad Bahroun, surnommé “Le Déserteur”, et le “Service d’Appui à la Stabilisation” à Ezzaouia, dirigé par Hassan Bouzriba, à la suite de l’arrestation de membres affiliés au « déserteur ».

Des explosions, des coups de feu et des grenades ont été largement entendus, au milieu d’informations faisant état de victimes civiles suite aux tirs d’obus aléatoires tombant sur des quartiers résidentiels, alors que les tentatives pour mettre fin à ce conflit se poursuivent.

Ces affrontements ont eu lieu quelques heures après des manifestations populaires devant la Direction de la sécurité de la ville, pour protester contre la détérioration de la situation sécuritaire et pour dénoncer le phénomène croissant des meurtres, la faiblesse des services de sécurité officiels et l’absence de tout rôle du gouvernement devant l’empiétement de milices armées hors-la-loi et de leur contrôle sur toutes les installations.

Cette tension sécuritaire constitue une preuve évidente de l’incapacité des autorités libyennes à contenir et à briser le pouvoir des milices armées, considérées comme les principaux acteurs de l’escalade de la violence dans le pays, et montre également largement leur échec à réformer le secteur de la sécurité.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut