L’ancien juge du tribunal administratif Ahmed Souab a commenté, au micro de Tunisie Numérique, le dernier discours du président de la République Kais Saied.
Souab a révélé que les mesures du 25 juillet s’inscrivent dans un processus marqué par une série d’événements allant de l’activation de l’article 80 à la mise en place du décret présidentiel 117, le 22 septembre dernier.
L’intervenant a expliqué qu’en théorie, ces décisions sont qualifiées de mesures exceptionnelles mais en réalité il s’agit d’une organisation provisoire des pouvoirs ayant pour but de mener un coup d’Etat politique.
” Ces idées ont été affirmées hier avec le discours prononcé par Kais Saied en présence des juristes” a t-il dit rappelant que la Constitution de 2014 n’est plus légitime selon le Chef de l’Etat et qu’il était nécessaire de mettre en place un nouveau régime politique approuvé par le peuple.
D’après Souab, la date hier a marqué la fin non annoncée de la 2ème République tunisienne en attendant l’élaboration d’une nouvelle Constitution et ce, pour éviter le vide constitutionnel.
” Il est prévu également qu’une nouvelle Constitution marquant la naissance de la 3ème République soit mise en place vers le début de l’année 2022. Il s’agira dans ce cas là d’un vrai coup d’Etat’‘, selon Souab.
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