La Tunisie et la manne céleste… Le pays l’attend depuis des années après une sécheresse chronique. La saison des pluies démarre sous de très bons auspices, mais voilà il y a ce terrible gâchis pointé par Alaa Marzouki, coordinateur de l’Observatoire tunisien de l’eau. Il a déclaré ce mardi 19 décembre que le précieux liquide reste encore un énorme problème dans le pays en dépit de l’importance des dernières pluies enregistrées dans tous les gouvernorats de la République.
Marzouki a déploré sur Mosaïque FM le fait que les autorités ne se soient pas préparées comme il le fallait en faisant les investissements qui s’imposent pour faire face aux difficultés que nous connaissons depuis des années. “L’eau est une priorité absolue et l’État doit y investir, y injecter des fonds car les périodes de sécheresse peuvent revenir de plus belle. Le secteur de l’eau exige de l’audace politique et nous sommes ouverts au dialogue pour aider“, a déclaré le coordinateur de l’Observatoire tunisien de l’eau.
Par ailleurs il a évoqué l’état des barrages. Il a affirmé que le coût énergétique de la conversion des barrages est élevé. Il a cité l’exemple du barrage d’El-Houareb (gouvernorat de Kairouan) qui n’a pas tenu ses promesses depuis son achèvement du fait d’une erreur technique majeure qui l’empêche de stocker l’eau qu’il réception…
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