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Algérie : La reconnaissance qu’attendaient les médias, refuseront-ils l’offre qui va avec?

Algérie : La reconnaissance qu’attendaient les médias, refuseront-ils l’offre qui va avec?

L’exécutif algérien veut repartir sur de bonnes bases avec la presse algérienne après les soubresauts des mouvements populaires qui ont agité le pays en 2019-2021 et dont le traitement par les journalistes avait provoqué des frictions avec le pouvoir en place. A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a saisi sa plume pour lancer un vibrant appel à la presse et l’inviter solennellement à être un partenaire actif du gouvernement.

“Par devoir national et professionnel, la presse publique et privée est appelée à mettre en avant les positions constantes et pondérées de l’Algérie aux plans régional et international, notamment au regard des défis actuels et des enjeux découlant des tiraillements internationaux” a rapporté APS (Algérie Presse Service) hier lundi 2 mai.

“A la veille de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, la presse nationale est appelée tout particulièrement à mettre en exergue les réalisations sans précédent de l’Etat dans divers domaines, notamment en faveur de la protection et du renforcement des droits des citoyens, comme en témoignent les récentes décisions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans leurs dimensions sociale et économique”, a indiqué le ministre de la Communication.

La liberté de la presse “a été consolidée par de nombreux acquis comme les nouvelles technologies qui ont facilité la communication en temps réel et l’accès aux sources d’information, mais sont devenues, en même temps, de dangereux outils utilisés pour porter atteinte à la vie privée des personnes et à la sécurité, la souveraineté et la stabilité des Etats”, a affirmé Bouslimani.

Il a argué que l’Algérie est, d’après des rapports internationaux, parmi les nations ciblées par les guerres de quatrième génération et les cyberattaques, mais que le pays demeure déterminé «à protéger la liberté de la presse et les droits des journalistes et assimilés grâce au soutien de l’Etat”.

Il ajouté que ce soutien “se manifeste sous diverses formes, dont la consécration par le Président Tebboune de la culture de la communication directe avec les citoyens à travers les réseaux sociaux et ses rencontres périodiques avec les journalistes et les représentants de la presse”.

Cet appui se matérialise aussi par “des garanties solides de protection et de promotion de la liberté de la presse, notamment à travers les principes énoncés dans la Constitution, le renforcement du système législatif y afférent et l’accompagnement matériel de nombreux médias, y compris privés”, a dit le ministre.

Selon lui le succès d’une telle démarche “est tributaire de la conscience du journaliste quant à son rôle actif à fournir de manière professionnelle l’information au citoyen et éviter les fakenews relayés par les ennemis de l’Algérie, un pays attaché à ses principes internationaux et déterminé à réaliser un développement à la hauteur de sa position exceptionnelle”.

“Ce rôle dont la famille de la presse nationale n’a eu de cesse de jouer à travers les différentes étapes de son parcours professionnel, se confirme aujourd’hui dans un contexte de forte concurrence médiatique internationale exigeant un positionnement quantitatif et qualitatif fort afin de contribuer à la réussite du programme de l’Algérie Nouvelle et des importantes manifestations régionales que notre pays accueillera prochainement”, a déclaré le ministre.

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