Tunisie

Attentat Bardo : Habib Essid revient sur la colère du Japon, pour des faits impardonnables

Attentat Bardo : Habib Essid revient sur la colère du Japon, pour des faits impardonnables

On croyait tout savoir, ou presque, du terrible attentat du Bardo, qui a fauché 23 personnes, dont la grande majorité des touristes et causé 50 blessés. L’ancien chef du gouvernement Habib Essid est revenu, dans son livre intitulé “Habib Essid Modern Memory“, sur le déroulé de cette fameuse journée du 18 mars 2015. Un des moments forts de son récit, c’est l’horreur provoquée au Japon par le laxisme dans la sécurisation des lieux, les vols qui se sont produits après l’attaque, même sur les dépouilles des victimes, des méfaits commis par les agents en service ce jour-là. Un scandale suprême qui s’ajoute à la douleur des familles éplorées, surtout au pays du ‘soleil levant’ où on ne badine pas avec l’éthique et les bonnes règles de conduite.

«Cette opération a été comme un coup de foudre qui a frappé le cœur de la capitale à cause de ce qui se caractérisait par le travail de sécurité à certains niveaux d’inaction et une sorte d’indifférence et de mauvaise coordination entre les structures de sécurité, et peut-être que la mauvaise coordination était également due à l’absence du plan du directeur général de la Sûreté nationale lors de la nomination de M. Rafiq Al-Shalli“, écrit Habib Essid, repris par Acharaa Al Magharibi.

J’ai été profondément blessé par les résultats horribles qui ont eu lieu à la suite de cette opération perfide, surtout quand j’ai appris qu’il y avait eu une grave défaillance dans le niveau d’escorte de sécurité pour les bus touristiques venant du port de La capitale Goulette, ainsi qu’en termes de plan de prévention sécuritaire pour le Parlement (…). Il est devenu clair que la garde du conseil, qui est prise en charge par la sécurité présidentielle de l’intérieur, et la Direction de la protection des institutions dans les unités d’intervention de l’extérieur n’était pas au niveau espéré en termes de vigilance ferme extérieure», indique l’auteur.

Tout le monde était bouleversé à ce sujet, et je me souviens que le Japon, qui a perdu deux de ses citoyens dans le processus, a à son tour exprimé sa forte colère lorsqu’il a appris que les gardiens des lieux étaient dans le café et que certains agents n’ont pas hésité à dévaliser les victimes et à voler quelques effets personnels sur les corps qui gisaient sur le sol (…).Par conséquent, j’ai pris l’initiative d’infliger des sanctions sévères aux responsables de la sécurité concernés dans la région, au premier rang d’entre eux se trouve le directeur régional“, confie l’ancien chef du gouvernement…

 

 

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut