Le leader du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri, a estimé qu’il n’y a pas de séparation entre les pouvoirs dans le pays, étant donné que “le coup d’État” mené par le président de la République Kais Saied a frappé le principe de la séparation, selon ses dires.
Dans une interview accordée, ce mardi 7 février 2023 à Tunisie Numérique, Bhiri a expliqué que le prochain parlement, fonctionnera en se référant à la constitution de Saied, et qui n’aura aucun rôle, ni dans la gestion des affaires publiques nationales ni dans l’exercice du contrôle sur le pouvoir exécutif.
“Ce qui est plus dangereux en Tunisie, c’est que le parlement n’a pas été élu sur la base de la représentation de tous les Tunisiens….Cette institution n’est pas légtime et ne pourra pas servir l’État ni gérer les affaires publiques du pays…Il sera sans doute contrôlé par Saied” a-t-il assuré.
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