Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 24 janvier 2022, le mouvement Ennahdha a dénoncé « l’absence totale du gouvernement face à la hausse alarmante des prix et à la grave pénurie de nombreux produits de base dans plusieurs quartiers », alertant sur « le danger de cette situation à la lumière de la détérioration des conditions sociales et économiques ».
Ennahdha a exprimé aussi son « rejet des tentatives de l’exécutif » de dominer le pouvoir judiciaire après ce qu’il considérait comme « la mainmise sur le reste du pouvoir par le biais du décret anticonstitutionnel n° 117 » et les tentatives « d’utiliser le système judiciaire pour cibler les opposants au coup d’État », appelant tous les « libres » à se tenir aux côtés des juges et à coopérer à la réforme de cette institution essentielle pour la démocratie.
Ennahdha a également exprimé sa profonde préoccupation quant à l’état de santé du dirigeant, Noureddine Bhiri, notant qu’il « a entamé 25 jours de grève de la faim, pour protester contre son enlèvement et sa détention forcée et sans aucune accusation portée contre lui par la justice ».
Bizarrement, en dénonçant l’augmentation considérable des prix, Ennahdha semble avoir oublié sa responsabilité directe dans la situation très difficile que vit le pays actuellement sur tous les plans.
Avec des dizaines de crédits qui n’ont servi à rien ou presque, des dizaines de dons dilapidés et une gestion catastrophique du pays durant une décennie, contre un gouvernement Bouden qui n’a vu la jour que depuis quelques mois à peine, la responsabilité d’Ennahdha est évidente dans la ruine de l’économie et la destruction de secteurs entiers, toutefois, les dirigeants de ce parti semblent avoir la mémoire courte voire très courte…
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