Jour de mobilisation pour le Front de salut national. Les manifestants avaient rendez-vous de dimanche 14 janvier à la Place de la République (Le Passage), puis ils ont pris la direction de l’avenue Habib Bourguiba. Ils ont clamé qu’ils n’ont renoncé en rien aux objectifs de la Révolution, au processus démocratique et à la fidélité aux martyrs.
Ils ont exigé la libération des personnalités politiques incarcérées et ont scandé les slogans «À bas le coup d’État», «Fidèles… Fidèles aux sangs des martyrs», « Gaza…Symbole de la fierté», «Nous tenons à la libération des détenus», entre autres.
Les grandes figures du mouvement ont pris part à la manifestation : Ahmed Nejib Chebbi, Samir Dilou, Riadh Chaibi, Imed Khemiri, Chaima Issa, Ajmi Lourimi, Abdellatif Mekki, etc.
Ahmed Nejib Chebbi a pris la parole pour annoncer que le front se réunira vers la fin du mois pour fixer sa décision quant à l’élection présidentielle, mais que cela se fera selon des dispositions constitutionnelles libres et non celles de la Constitution de 2022. Il est revenu sur les acquis de la révolution de 2011 qui ont permis à la Tunisie d’être citée en exemple par les pays du monde entier…
Chebbi a déclaré que parmi les fondements de la démocratie il y a la séparation des pouvoirs et la mise en place d’instances constitutionnelles indépendantes. «Certes il est vrai que la Tunisie n’a pas connu une stabilité gouvernementale durant la dernière décennie, toutefois la situation s’est aggravée aujourd’hui avec les arrestations politiques», a-t-il dit.
Enfin il est d’avis que la Tunisie est à un moment décisif de son histoire : Soit elle s’effondre, soit elle est sauvée par les citoyens.
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