Le commerce extérieur de la Tunisie au premier trimestre 2025 présente une dynamique contrastée. Les résultats de cette activité soulèvent des questions sur les perspectives économiques du pays et les stratégies à adopter pour optimiser ses échanges.
A cet effet, les perspectives s’annoncent à la fois prometteuses et incertaines, d’autant plus que plusieurs facteurs économiques internes et externes influenceront la trajectoire du commerce extérieur tunisien.
Selon le groupement des produits, les importations ont enregistré une augmentation au niveau des importations des biens d’équipement de (+18,3%), des matières premières et demi-produits de (+5,1%), ce qui dénote une amélioration future de l’investissement et de l’appareil de production, les biens de consommation sont aussi en hausse de (+13,9%).
C’est qui ressort du bulletin du Commerce Extérieur aux prix courants, Mars 2025 publié aujourd’hui vendredi 11 avril 2025 par l’Institut National de la Statistique (INS).
Pour ce qui est des importations avec l’union européenne (42,9% du total des importations), elles ont atteint 8744,3 millions de dinars (MD) contre 8545,4 MD durant le premier trimestre 2024. Toutefois, celles-ci ont augmenté sensiblement avec la Chine (+60,9%) et la Turquie (+13,7%).
Le déficit commercial s’établit à un niveau de (-5050,5 MD) contre (-3027,4 MD) durant le premier trimestre de l’année 2024.
Les derniers rapports économiques, notamment celui de la Banque Africaine de Développement, qui anticipe une croissance modérée de 3,2% en 2025, révèlent que la Tunisie cherche à redresser la barre en réduisant son déficit commercial qui demeure élevé.
En 2024, selon les données de l’INS, le pays affiche un déficit commercial de plus de 20 milliards de dinars, malgré des efforts pour réorienter ses exportations vers des marchés plus diversifiés. Les perspectives du commerce extérieur de la Tunisie pour le reste de l’année 2025 et au-delà dépendent de plusieurs facteurs clés dont notamment la diversification des marchés, le renforcement des secteurs performants, la réduction des déficits sectoriels et la stratégie énergétique.
En outre, il est crucial pour l’économie du pays de renégocier et diversifier les accords commerciaux existants avec des partenaires stratégiques pour obtenir des conditions plus favorables et accéder à de nouveaux marchés afin de renforcer la position commerciale globale.
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