Pendant que l’Egypte pare au plus pressé et alors que la Tunisie s’inquiète, la sérénité est de mise en Algérie. Cette dernière est assise sur un stock de céréales «suffisant jusqu’à la fin de l’année» 2022 et «ne sera pas affectée par les changements survenus au niveau mondial“, a déclaré hier dimanche 6 mars à Souk Ahras le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, cité par TSA ce lundi…
«L’Algérie a pris toutes les mesures pour assurer la couverture du marché national et répondre aux besoins des citoyens en céréales“, a indiqué le ministre en entamant sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Souk Ahras. «Il y a de fortes pressions au niveau du marché mondial sur cette matière» en raison du conflit en Ukraine, a-t-il ajouté. A noter qu’en très peu de temps – du 18 février au 3 mars 2022 – les cours du blé sont passés de 265 euros la tonne à 376 euros…
Mais pas de panique du côté d’Alger, le «stock de sécurité» de céréales suffit à couvrir tous les besoins des citoyens assure le ministre. Par ailleurs les récoltes se font entre juin et juillet, ce qui permettra au pays de faire face à toutes les éventualités en dépit de la flambée sur les marchés internationaux. De toute façon avec les revenus très confortables du pétrole et du gaz, l’Algérie aura largement les moyens de jouer des coudes sur la place mondiale…
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