Le comité de défense d’Instalingo a tenu une conférence de presse au cours de laquelle de nouvelles informations ont été avancées sur les personnes impliquées dans cette affaire.
A l’approche de la tenue du référendum, les réactions des composantes de la société civile et des partis politiques continuent de pleuvoir.
Face à une reprise inquiétante du Covid-19, l’organisation I Watch a sorti un communiqué pour mettre en doute les bilans épidémiologiques avancés par le ministère de la Santé tout en tirant la sonnette d’alarme.
I Watch a, en effet, annoncé que le ministère de tutelle cache la vérité de la situation sanitaire au peuple tunisien. Un acte qui pourrait être considéré, selon la même source, comme étant un crime!
En marge d’une conférence de presse tenue hier, l’avocat et membre du comité de défense de la société Instalingo, Mokhtar jemai a fait savoir que la société Instalingo a été présentée comme une société d’espionnage précisant qu’il s’agit d’une société commerciale totalement exportatrice qui produit un contenu numérique.
Amine Bouker a, dans le même sens, déclaré qu’une bande de mafieux est derrière l’affaire Instalingo précisant qu’il s’agit d’une affaire à caractère purement politique.
Selon ses dires, un gang a été formé par un groupe de personnes influentes, il y a quelques années dans le but de porter atteinte à certains hommes d’affaires tunisiens.
Notre intervenant a aussi a indiqué qu’il s’agit d’une affaire politique par excellence étant donné que des parties influentes dans le pays y sont intervenues pour faire pression sur le juge d’instruction et affecter le bon déroulement de l’affaire.
Cette affaire a pris une grande ampleur en raison de l’implication de hauts responsables sécuritaires, de journalistes et de politiciens ayant des conflits personnelles avec le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, ajoute la même source.
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) se joint à son affilié, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) pour dénoncer le projet de constitution et appeler à se mobiliser en faveur des droits des médias. Selon la FIJ, les nouveaux amendements au projet de constitution proposés par le président tunisien Kaïs Saïed constituent une menace majeure pour la liberté des médias.
Dans un communiqué publié hier, l’organisation “Al Bawsala” a émis plusieurs réserves sur le projet de la nouvelle Constitution considérant qu’il constitue un fondement pour un régime autoritaire.
Elle a annoncé la publication imminente d’un rapport énumérant la liste des lacunes et des erreurs dans le projet en question.
L’experte en droit constitutionnel, Salsabil Klibi, a assuré que la nouvelle version présentée par la présidence de la République de la nouvelle constitution, le 8 juillet courant, est tout aussi grave que la première version.
Elle a assuré que sur le plan légal, la nouvelle version a été présentée en dehors des délais légaux, c’est à dire, le 30 juin, et, de ce fait, elle n’obéit plus aux dispositions de l’appel au référendum signé par Saïed ne s’applique plus à cette copie.
L’avocate et politicienne Hela Aloulou a analysé la situation générale dans le pays notamment en ce qui concerne le projet de la nouvelle Constitution paru récemment dans le JORT ainsi que la nouvelle République du Chef d’Etat Kais Saïed.
” Nous avons besoin d’un tunisien qui sait comment traiter avec son nouvel entourage politique et qui refuse de jeter le pays dans l’inconnu. Tous les citoyens doivent fournir des efforts pour faire réussir ce nouveau processus dans le but de pemettre au pays d’entrer dans une nouvelle phase avec une nouvelle Constitution et une nouvelle République. Une phase qui démarre avec un ‘Oui’” a-t-elle dit.
Bilel Herzli, membre du bureau du Courant populaire à Sidi Bouzid a fait savoir que le parti a organisé ce matin dans le cadre d’une campagne de soutien au processus du 25 juillet et au référendum, une campagne de sensibilisation au marché de Jelma, en vue d’exhorter les citoyens à voter “oui” au référendum du 25 juillet.
Dans une interview accordée à une radio, la présidente du Conseil national d’Ettakatol Afef Daouad a apporté des éclaircissements sur la position de son parti par rapport au référendum.
Daoud a expliqué que le référendum prépare un terrain favorable pour assurer le retour à un régime dictatorial et ce, via la concentration des pouvoirs entre les mains du président de la République Kais Saïed.
Son état de santé est stable. Il est en train de se rétablir progressivement, selon la même source.
Le membre de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) Sami Ben Slama a assuré hier via un post publié sur sa page officielle que certains membres de l’instance ainsi que son président tentent par tous les moyens de contrecarrer le référendum.
Tunisie Numérique a appris de sources bien informées que l’ancien chef du gouvernement, Hammadi Jebali a subi une opération à cœur ouvert dans une clinique privée à Tunis.
L’homme d’affaires et gendre de l’ancien président Ben Ali, Slim Chiboub, a été libéré, ce jeudi, de la prison de La Mornaguia. Et ce après voir versé une caution de 5 millions de DT, fixée par le tribunal dans l’affaire de la Marina de Gammarth.
La direction régionale de santé à Mehdia a annoncé que 169 nouvelles contaminations ont été recensées avant-hier sur la base de 279 tests effectués soit un taux de positivité de 61%.
Deux décès ont été enregistrés le 13 juillet 2022. Un bébé de 5 mois et une homme âgé de 79 ans ont succombé au Covid-19 portant le nombre total de décès depuis le début de la pandémie à 981.
Le nombre total de personnes qui ont été testées positives au Coronavirus a atteint 37261.
Dans son dernier bilan épidémiologique, la direction régionale de la santé à Béja a annoncé qu’un décès et 120 nouvelles contaminations ont été recensées sur la base de 226 tests effectués, soit un taux de positivité de plus de 53%.
Les chiffres de l’épidémie de covid 19, à Sfax, ces derniers jours, sont alarmant et laissent craindre une forte détérioration de la situation épidémiologie à la faveur de la nouvelle vague qui s’annonce.
Sur les dernières 24 heures, la région a enregistré trois décès, 260 nouveaux cas, sur les 444 tests effectués, soit un taux de positivité de plus de 58%.
L’organisation I Watch a annoncé, dans un communiqué daté d’hier, que le ministère de la Santé a caché la vérité de la situation épidémiologique dans le pays et ce, d’après un rapport exclusif qui n’a pas été communiqué au grand public.
I Watch a pointé la gravité de la hausse considérable du nombre de patients positifs au Covid-19 et admis dans les établissements de santé ces derniers jours ajoutant que le nombre de décès a subi une hausse effrayante. Plus de 130 individus ont succombé au Covid-19. Il s’agit, selon la même source, de l’un des chiffres les plus élevés en Afrique.
Nabeul
Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche à Sidi Bouarguoub, Sami Houidi a lancé un appel de détresse à la gouverneure de la région, Sabeh Mallek ainsi qu’au délégué régional de l’agriculture réclamant l’approvisionnement de la région en ammonitrate pour sauver les récoltes de figues de barbarie.
Houidi a assuré dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique que les agricultures s’affolent en voyant leurs récoltes en train de partir en fumée.
Tunisie Numérique a mené une série d’interviews auprès des familles tunisiennes pour savoir comment elles gèrent leurs budgets en ces temps de crise que traverse le pays.
Ces tunisiens proviennent de différentes classes sociales, sont d’âges différents et habitent dans des quartiers aussi bien huppés que populaires. Ils ont accepté volontairement de répondre de manière spontanée et anonyme aux questions de Tunisie Numérique. Les récits ont été retranscrits tels quels.
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