Le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a considéré que la remise en cause par le président de la République Kais Saied, de l’indépendance de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) remet en question sa légitimité car c’est la même qui l’a porté au pouvoir, a-t-il affirmé dans une interview accordée à Al Jazira.
L’ancien dirigeant du mouvement Ennahdha, Samir Dilou a vivement dénoncé et critiqué l’approche unilatérale du président de la République Kais Saied.
Dans un statut publié samedi dernier sur sa page officielle facebook, Dilou a estimé que la nomination des membres de l’Isie par Saied est une atteinte aux normes internationales et à l’approche participative.
Mohamed Abbou a publié sur sa page facebook, un post dans lequel il assure que, depuis la dernière décision de Kaïs Saïed de changer la composition de l’ISIE, il est devenu évident qu’il va aller jusqu’au but dans son projet de destruction et d’appauvrissement du pays, et qu’il ne va pas revenir sur le droit chemin, de son propre gré.
Abbou a ajouté que le seul espoir qui reste pour le pays, réside en les militaires et les forces de l’ordre. Abbou a lancé un appel que officiers de ces deux corps armés, les invitant à s’opposer à Kaïs Saïed et à le menacer, s’il le faut, de refuser d’obéir à ses ordres.
Mabrouk Kourchid, président du parti « Erraya al Watania » a considéré que le décret présidentiel concernant la loi électorale est une balle « de grâce » tirée sur la démocratie en Tunisie.
Le secrétaire général du Courant démocrate, Ghazi Chaouachi a estimé que le chef de l’Etat Kais Saïd a mis en place une commission sur sa taille pour falsifier les élections et maintenir par la suite, le pouvoir.
Le parti Afak Tounes a annoncé samedi soir, son rejet catégorique du décret présidentiel modifiant la loi organique de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections-ISIE, et d’un autre décret relatif aux dites « sociétés civiles régionales et locales ».
Le parti des Travailleurs ont annoncé leur rejet du décret du président de la République relatif à la révision de certaines dispositions de la loi organique portant création de l’Instance Supérieur indépendante pour les Elections (ISIE).
« Le président Kaïs Saïed veut s’arroger tous les pouvoirs. Il a suspendu des pans de la Constitution et démantelé un à un les contre-pouvoirs au nom de la lutte contre la corruption », accuse le parti.
Nabil Hajji, dirigeant du Courant démocrate, a considéré qu’il n’y avait plus besoin de tenir des élections législatives en Tunisie, étant donné que le président de la République semble être le seul à servir les intérêts des tunisiens et les connaître.
Le Parti Arraya alwatanya, a exprimé son étonnement et son mécontentement face à la publication d’un décret présidentiel dissolvant l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Le parti considère que l’acquisition de tous les pouvoirs par le chef de l’Etat Kais Saied, représente une menace sérieuse pour l’état des institutions et un signal explicite de la fin de l’espoir de corriger le processus démocratique en Tunisie.
L’ingénieur et homme politique, M. Mongi Marzouk a commenté dans un post publié sur sa page officielle la rencontre de la délégation tunisienne avec le FMI à Washington, DC.
« Rencontre entre les feuilles de papier et le numérique » a-t-il critiqué en référence aux blocs-notes des membres de la délégation tunisienne et aux tablettes tactiles des membres du FMI.
L’expert en économie, Abdelkader Boudriga, a assuré que les principes généraux des pourparlers entre le gouvernement tunisien et la direction du FMI, ont été un tant soit peu changés en fonction de la nouvelle donne occasionnée par la guerre en Ukraine.
Boudriga a assuré que le FMI a changé sa façon d’opérer avec la Tunisie et qu’il exige, désormais, non plus une proposition de réformes, mais bien leur mise en œuvre et l’accord de toutes les parties sociales dans le pays, pour leur exécution. Or, a-t-il ajouté, l’UGTT, qui est l’un des principaux protagonistes qui devrait cautionner ces réformes, ne saurait signer sur un principe qui réduirait la masse salariale et qui gèlerait les majorations salariales.
L’ambassadeur de l’Algérie à Tunis, Azzouz Baalal a apporté des précisions concernant les jeunes Algériens ayant émigré clandestinement et qui sont considérés comme disparus et victimes de disparition forcée, assurant que les autorités algériennes « ne ménageront aucun effort pour tenir les familles des concernés informées de tout développement pouvant survenir dans cette affaire douloureuse », rapporte l’agence APS.
Le ministre des affaires étrangères du gouvernement libyen présidé par Fathi Bach Agha, chargé par le parlement, Hafedh Kaddour, a démenti samedi dernier les rumeurs faisant état de la demande des autorités tunisiennes, à son gouvernement de quitter le territoire tunisien.
Dans la dernière version du Journal Officiel de la République Tunisienne, un arrêté a été émis par le ministre de l’Education en date du 19 avril 2022, fixant la capacité d’accueil des lycées pilotes pour l’année scolaire 2022/2023.
Le Délégué Régional du Tourisme de Tataouine, Yassine Daghari, a confirmé dans une déclaration médiatique que le mouvement touristique a retrouvé son rythme normal, après 2 ans de déclin dû à la pandémie du Coronavirus.
Les agents de la brigade régionale de lutte contre le terrorisme à Sidi Bouzid ont arrêté un takfiriste classé dangereux, et récemment libéré de prison. Et ce, après qu’il ait utilisé un compte sur les réseaux sociaux, pour entrer en contact avec d’autres comptes suspects et pour publier des posts à connotation takfiriste, dont quelques-uns en relation avec son frère, un terroriste abattu lors de l’attaque de Ben Guerdene.
Une élève de neuvième année de base, soit, à la veille de son accès au lycée, a essuyé un renvoi de son collège pour usage de poudre de maquillage et port de boucles d’oreilles.
Le directeur de l’école n’a pas hésité à marquer un tel motif sur l’avis de renvoi adressé au parent, et a mentionné qu’il avait, auparavant, à moult reprises averti la fillette pour qu’elle renonce à son « Crime » !
Les correspondants de Tunisie Numérique se sont rendus aux marchés municipaux de Hammam Sousse et de Sfax pour faire part des prix des légumes, fruits et viandes.
Si vous n’avez pas encore regardé le premier épisode de “Alech Hakka” par Taher Fazaa, vous pouvez le voir sur ce lien.
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