Les enquêtes diligentées par la ministre de la Culture suivent leurs cours pour faire toute la lumière sur l’effondrement du mur de l’ancienne ville de Kairouan qui a tué 3 personnes. En attendant un militant de la société civile fait des révélations très embarrassantes pour la Tunisie. Samir Fayala a déclaré hier mardi 19 décembre, sur Mosaïque FM, qu’un des financiers, le Sultanat d’Oman, s’est assis sur la seconde tranche de l’aide dévolue à la restauration des remparts…
Il a déclaré que le Sultanat d’Oman avait décaissé une première tranche en 2014, quelque 600 000 dollars, soit la moitié du budget initialement prévu ; mais a confisqué le reste du fonds car le rapport qu’il a demandé sur les travaux déjà faits n’a toujours pas été transmis.
Toujours selon lui en plus de ce don l’Arabie saoudite avait offert gracieusement 15 millions de dollars pour entreprendre la restauration de la totalité de la vieille ville, y compris la Grande mosquée. Ce don aurait été affecté à ce programme depuis 2017 mais Riyad attend toujours les études de projet, qui n’auraient pas été réalisées à ce jour, d’après cet activiste de la société civile.
Par ailleurs il a dénoncé le fait que le marché de la restauration des remparts ait été attribué à un simple entrepreneur du bâtiment après un appel d’offres d’achats publics. Rappelons que l’entrepreneur et l’ingénieur en charge du chantier sont entre les mains de la justice depuis l’affaissement tragique d’une partie des remparts samedi dernier. Et l’t à Kairouan a été limogé illico…
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