Tandis que Neuralink, la société d’Elon Musk, fait parler d’elle avec des avancées notables dans les implants cérébraux, Synchron, portée par le soutien de géants tels que Jeff Bezos et Bill Gates, se lance à son tour dans la bataille technologique. Avec l’ambition de réaliser un essai clinique d’envergure, Synchron se positionne comme un concurrent direct de Neuralink, promettant une avancée majeure dans le domaine des interfaces cerveau-machine.
Des essais cliniques ambitieux
Synchron s’apprête à recruter les premiers patients pour un essai clinique de grande ampleur, dans l’espoir d’obtenir l’approbation des autorités sanitaires américaines. L’entreprise prévoit d’intégrer plusieurs dizaines de patients dans 120 centres d’essais cliniques. Ces efforts sont dirigés par Thomas Oxley, figure de proue dans le domaine, qui œuvre depuis les années 2000 à la convergence entre le cerveau humain et la machine.
Cible thérapeutique : les troubles moteurs
Les premiers bénéficiaires de ces implants cérébraux seraient des individus souffrant de troubles moteurs sévères, tels que ceux atteints de sclérose en plaques, de sclérose latérale amyotrophique ou victimes d’accidents vasculaires cérébraux. Depuis juillet 2021, six patients atteints de paralysie ont déjà reçu un implant dans le cadre d’essais préliminaires, financés par une levée de fonds de 40 millions de dollars.
Un marché prometteur mais incertain
La concurrence entre Synchron et Neuralink témoigne de l’intérêt grandissant pour les technologies d’interface cerveau-machine, bien que l’approbation des autorités sanitaires reste un obstacle majeur. Le soutien de financiers milliardaires souligne le potentiel perçu dans ce marché émergent, où l’avenir reste à écrire.
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