Les élections présidentielles en Égypte ont débuté, avec le président sortant Abdelfattah al-Sissi en position favorable pour remporter un troisième mandat. Trois autres candidats, relativement inconnus du grand public, se présentent contre lui.
Les principaux enjeux de cette élection dans un pays de 106 millions d’habitants, confronté à une grave crise économique, tournent autour de la question du pouvoir d’achat, une priorité alors que deux tiers de la population vit en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté.
Malgré les difficultés économiques, aucune opposition sérieuse ne semble émerger sous le régime d’al-Sissi, qui a régné d’une main de fer. La campagne électorale, qui s’est déroulée dans l’ombre du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, a attiré peu d’attention du public.
La participation électorale sera un facteur clé, alors que lors de la dernière présidentielle, elle avait atteint 41,5%, six points de moins qu’au scrutin précédent. La population égyptienne est appelée à voter pendant trois jours, et les résultats officiels sont prévus pour le 18 décembre.
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