Société

Feuilleton Felloudja : Les syndicats des enseignants (et leur ministre) mettent la pression sur Saïed et veulent imposer l’omerta

Feuilleton Felloudja : Les syndicats des enseignants (et leur ministre) mettent la pression sur Saïed et veulent imposer l’omerta

N’en déplaise aux soi-disant puristes du syndicat de l’enseignement, et n’en déplaise au ministre, même, de l’éducation, qui est obligé de caresser dans le sens du poil, Lassaâd Yakoubi & Co… N’en déplaise, aussi à certains tunisiens qui aiment jouer à l’autruche… Les évènements rapportés par le feuilleton Falloudja, du moins pour son premier épisode, n’ont rien d’étranger à la réalité du milieu scolaire et des lycées, surtout dans les grandes villes, où tous les vices sont présents, et par endroits, c’est bien pire que ce qui est décrit par le feuilleton. Alors, qu’on ne vienne pas nous battre les oreilles avec ces discours de personnes outrées et étranglées par l’atrocité de ce que décrit ce feuilleton.

De toutes les façons, on se demande à qui ils veulent cacher cette réalité. Car tout le monde dans le pays est au curant de ce qui se passe entre les murs de nos lycées et collèges. Et le fait de refuser de diffuser tout cela ne saurait avoir qu’une seule explication, C’est que ceux qui sont contre la diffusion du feuilleton sont en grande partie responsables de cet état des choses, et ce n’est pas tant la diffusion de ces faits qui les gêne. Mais surtout, les réactions que cela va susciter chez les parents d’élèves qui vont en vouloir à mort à ceux qui sont payés pour, soi-disant, éduquer leurs enfants, mais que ne s’occupent que de leurs salaires et leurs avantages. Et c’est la période choisie par la production, pour diffuser ce feuilleton, qui fait le plus mal. Car, e ce moment, il suffirait de n’importe quoi pour mettre le feu aux poudres et faire éclater la haine des tunisiens envers ceux qui tiennent leurs enfants en otages.

Alors, encore une fois, n’en déplaise à Si Mohamed Ali Boughdiri, mais il a été choisi par Kaïs Saïed pour faire comme il se doit son travail, et non pas pour pactiser avec les syndicats aux dépends des intérêts de tout le monde, les élèves en premier.

Et surtout, il n’avait pas à sortir aux médias pour mettre la balle dans le camp de Saïed, en assurant que le dernier mot, dans cette affaire, sera le sien. Et s’il juge qu’il n’est pas capable de prendre les décisions qu’il faut, sans compromettre ses supérieurs… çà c’est une autre paire de manches.

 

 

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