Placé en détention provisoire le 29 juin, le policier à l’origine de la mort du jeune français d’origine algérienne, Nahel a été remis en liberté. Dans le cadre de la procédure ouverte pour meurtre suite au décès de l’adolescent de 17 ans survenu le 27 juin 2023 à Nanterre, une nouvelle demande de mise en liberté a été déposée le 9 novembre par les avocats du policier mis en examen. Une démarche entamée à l’issue de son interrogatoire, réalisé le même jour par les deux magistrats instructeurs chargés du dossier.
Le parquet de Nanterre confirme que les juges d’instruction ont estimé que les critères légaux de la détention provisoire du policier n’apparaissaient plus remplis, à ce stade de l’instruction. L’agent a donc été libéré puis placé sous contrôle judiciaire, assorti notamment de l’obligation de verser une caution, d’une interdiction de contact avec les témoins et les parties civiles, de paraître à Nanterre, ainsi que de détenir une arme. Il demeure aujourd’hui mis en examen pour homicide volontaire.
Cette décision de la justice intervient après plusieurs demandes de libération conditionnelle, chaque fois refusées jusqu’à présent. La dernière remonte au 26 octobre : la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait alors confirmé le maintien en détention provisoire de Florian M., le policier de 38 ans.
Pour rappel, la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle routier a été à l’origine au début de l’été de plusieurs nuits de violences urbaines. En région parisienne d’une part, mais également dans le reste du pays.
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