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France : Macron demande à Snapchat et TikTok de retirer les contenus qui appellent à la violence

France : Macron demande à Snapchat et TikTok de retirer les contenus qui appellent à la violence

Le président de la République a appelé les plateformes à la responsabilité, après la multiplication de vidéos montrant les émeutes faisant suite à la mort de Nahel.

« En matière de modération, Snapchat et TikTok doivent revoir leur copie » ! C’est en substance ce qu’a affirmé Emmanuel Macron ce 30 juin, à l’issue d’une réunion interministérielle de crise. Le chef de l’État a notamment appelé les plateformes à supprimer les contenus “les plus sensibles”, ajoutant qu’il attendait d’elles “l’esprit de responsabilité”.

Les plateformes et les réseaux sociaux jouent un rôle considérable dans les mouvements des derniers jours. Nous avons vu sur plusieurs d’entre elles, Snapchat, TikTok, à la fois l’organisation de rassemblements se faire, mais une forme de mimétisme de la violence. Ce qui, chez les plus jeunes, conduit à une forme de sortie du réel” a ainsi regretté Emmanuel Macron.

Il a ajouté que les autorités feraient des demandes permettant d’identifier les internautes publiant des contenus “pour appeler au désordre ou pour exacerber la violence”.

Le chef de l’État fait référence aux multiples contenus diffusés depuis 48 heures sur TikTok, qui cumulent des centaines de milliers de vues en mettant en scène des émeutes, ou des pillages.

Le ministre de la Justice a, quant à lui, lancé depuis Créteil samedi 1er juillet, un message aux jeunes émeutiers, souvent mineurs, qui utilisent Snapchat pour se rassembler ou se concerter pour mener des actions, les avertissant qu’il va y avoir des poursuite contre ceux qui la,ce,t des appels à la violence sur les plateformes.

« L’autorité judiciaire peut, sur réquisition, demander aux opérateurs de livrer les adresses IP, ce qui nous permet évidemment d’arriver à l’identité de ceux qui s’en servent pour dire quand, où et comment on va aller casser », a prévenu Éric Dupond-Moretti.

« Qu’ils ne pensent pas que l’on peut se servir de Snapchat en se planquant et qu’ils sont comme ça en toute liberté dans la possibilité d’écrire ce qu’ils veulent. Ça n’est pas vrai », a continué le ministre. « Quand on invite un camarade pour aller casser, ça s’appelle potentiellement une association de malfaiteurs. (…) On peut les identifier et il faut que ça se sache.

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